Depuis plusieurs semaines voire des mois, les populations Dakaroises peinent à trouver de l’eau.
Le liquide précieux, jadis dit « source de vie », ne coule plus des robinets.
Inquiètes de cette situation agaçante, les populations ne savent plus où donner de la tête.
Presque partout dans la capitale, la désolation se lie sur les visages car pratiquement aucune zone n’est épargnée, on ne le dira jamais assez, en cette période marquée par la pandémie de Covid-19.
D’aucuns pensent que dans ce contexte,
cette pénurie d’eau pourrait constituer un facteur aggravant pour la propagation du virus mortel.
Car rien que se laver les mains, pose véritablement probléme dans certaines zones comme à la cité Djily Mbaye à Yoff, aux Parcelles Assainies, à la Médina entre autres.
Avec cette situation intenable, les femmes qui éprouvent d’énormes difficultés à s’aquitter des tâches ménagéres, ne savent plus à quel saint se vouer.
Aussi à cause de cette situation, beaucoup de gens arrivent tout le temps en retard à leur lieu de travail parce qu’ils restent éveillés toute la nuit pour avoir quelques petites gouttes d’eau.
Malgé tout ce que l’on entend sur des camions citernes qui font, nous dit-t-on, des rotations pour garantir l’accès à l’eau, les habitants des zones déficitaires confient,
ne voir même pas l’ombre d’un camion.
La société gestionnaire de l’eau au Sénégal depuis 10 mois,
Sen Eau est pointée du doigt.
La seule explication fournie par ses responsables est que des travaux de maintenance sont l’origine de ces désagréments qui hantent le sommeil des populations.
Au moment où aucune explication fiable n’est donnée pour justifier la hausse considérable des factures d’eau, les Sénégalais sevrés de cette denrée devenue rare se demandent avec tristesse et désolation, à quand le retour à la normale en cette période de chaleur combinée à la Covid 19?
Aly Saleh Journaliste/ Chroniqueur