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Cri de détresse de 500 Sénégalais travaillant à «Saoudite Oger» à Riad et Jeddah

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L’Arabie Saoudite est en passe de devenir un pays de calvaire et même d’esclavage pour les Sénégalais convoyés pour y travailler et apporter leur expertise. Au moment où on réclame partout la libération de Mbayang Diop, d’autres Sénégalais qui travaillent dans le Btp, souffrent le martyr en Arabie Saoudite. Pour cause, selon un concitoyen qui a joint hier «L’As», il y a plus de 500 Sénégalais qui travaillent pour la société Btp Saoudite Oger. Ces Sénégalais qui avaient des contrats en bonne et due forme, courent derrière leurs salaires depuis maintenant 9 mois. Ce qui a accentué leur précarité, c’est la fermeture de leur restaurant. Il leur est également impossible de se soigner en cas de bobos. Car, dans leurs contrats, la restauration et la prise en charge médicale étaient inclues. Aujourd’hui ils sont abandonnés à eux-mêmes, parce que l’entreprise «Saoudite Oger» est en faillite. Donc, ils n’ont pas espoir de recouvrer leur dû auprès de la société. C’est un cri de détresse qu’ils lancent à l’endroit du président de la République. D’ailleurs, nos interlocuteurs ne comprennent pas le silence des autorités sénégalaises, alors que leurs collègues du Pakistan, de l’Inde, de la Philippine bénéficient de l’assistance de leur Gouvernement. Pourtant, la représentation diplomatique du Sénégal à Ryad a été saisie sur le cas de ces travailleurs. Mais, ils regrettent l’inaction aussi bien de l’ambassadeur que du Gouvernement. Si le Gouvernement ne réagit pas, préviennent nos interlocuteurs, il y aura pire que Mbayang Diop.

L’As

1 COMMENTAIRE

  1. Nos frères et nos sœurs qui ont été déportés dans les pays du Golfe sont en situation de quasi esclavage ! Comme le ferait tout pays digne, le Sénégal doit organiser une grande « OPERATION RETOUR «dans les meilleurs délais ! Si les Arabes du Golfe considéraient les nègres d’Afrique comme leurs égaux devant DIEU, il y aurait des mariages mixtes nègres-Arabes dits blancs dans ces pays ! Disons-nous la vérité, l’Arabe ne prend pas le nègre vivant dans son pays comme son égal ! Bilal, le compagnon du prophète a été obligé de retourner dans son pays, en Afrique après la mort du prophète parce qu’il ne supportait plus les sarcasmes et les quolibets des habitants de Médine et de tout le pays parce qu’il était descendant d’esclaves.

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