Écartée du gouvernement d’Abdoul Mbaye, puis du bureau et des commissions de l’Assemblée nationale, Aïssata Tall Sall, la porte-parole du Parti socialiste (Ps), interrogée hier en marge de la clôture de la 1ère session plénière de la 12e législature, a soutenu qu’elle aura l’occasion de revenir largement sur la question
C’est une lapalissade de le dire : les relations entre le Secrétaire général du Parti socialiste (Ps), Ousmane Tanor Dieng et Me Aïssata Tall Sall, ne sont pas des meilleures. Même si ces derniers essayent de sauver les apparences, en évitant toute attaque verbale, les actes qu’ils sont en train de poser permettent d’affirmer aisément que ce n’est pas le parfait amour entre les deux socialistes. En effet, mise à l’écart lors de la formation du gouvernement d’Abdoul Mbaye, l’ancienne ministre de la Communication sous Diouf, n’était pas au bout de ses peines. Elle ne figure pas dans le bureau de l’Assemblée nationale. Pis, elle n’aura pas le privilège de diriger une commission, contrairement aux (plus) proches du Secrétaire général du Ps, qui ont été bien servis. Ainsi, de l’avis de bon nombre d’observateurs, la mairesse de Podor a été victime de ses prises de position peu favorables à Tanor Dieng, lequel a négocié les quotas du Ps. Alors qu’en pense la principale concernée ? Interrogée sur la question, en marge de la clôture de la 1ère session plénière de la 12e législature, l’avocate-politicienne n’a pas voulu trop s’épancher : « je n’ai pas de commentaire à faire par rapport à cette question. J’aurai l’occasion d’en parler », a-t-elle coupé court. Avant de repréciser : « j’ai voté pour le bureau. Je suis solidaire avec les membres. Ils seront jugés à l’œuvre, après un an on appréciera ».