Les besoins en matière de logements sont importants au Sénégal. En effet, l’offre est inférieure à la demande. Ce déficit entraîne une hausse du coût des maisons et des loyers, pour les familles qui éprouvent des difficultés pour devenir propriétaires de logement. C’est dans ce cadre que le Conseil économique et social (C.E.S) s’est penché, hier mardi sur cette question. L’ordre du jour portait sur immobilier au Sénégal et coût du loyer. Cette rencontre qui s’est tenue au siège du Conseil économique et social a vu la participation du ministre de l’Urbanisme, Omar Sarr.
Tous les intervenants ont insisté sur la cherté du loyer au Sénégal. Dakar est la troisième ville la plus chère d’Afrique après Lagos et Douala. Dans le monde, elle occupe la neuvième place selon un rapport cité par les conseillers. Ainsi, au terme des discussions, des recommandations ont été faites pour faciliter l’accès à la propriété et pallier la cherté du loyer. Le Conseil économique et social a demandé le gel par l’Etat, des assiettes foncières, en vue d’y aménager des zones d’habitat à coût réduit et de déterminer des règles précises pour l’acquisition de ces terres.
La question des terrains est un autre casse-tête. C’est la raison pour laquelle, cette institution sollicite la mise à disposition, par l’Etat de terrains aux sociétés concessionnaires et aux promoteurs privés pour permettre une réduction des coûts. Aussi, la SN-HLM doit-elle poursuivre sa mission de construction de logements sociaux, en lieu et place ou en concomitance avec la livraison de terrains aménagés. Dans leur analyse de la situation, les Sénégalais devront changer d’habitude. C’est ainsi que les conseillers demandent à l’Etat de mener une réflexion sur le changement des habitudes des populations en matière de logement. Pour eux, il faut tendre vers un habitat vertical en raison de la rareté des terres. Répondant à leurs préoccupations, le ministre de l’Habitat, Oumar Sarr a promis des milliers de logements sociaux qui sont en cours de projet ou de réalisation. Et Dakar regroupe 40% de la population sénégalaise, malgré son espace réduit.
Source : Pressafrik.com
BLAME PAR LE C.E.S « POUR REFUS DE REPONDRE A SON INVITATION »
Le Directeur de la SN HLM présente ses excuses.
Le Conseil économique et social (C.E.S) n’est pas toujours gâté par les personnes ressources qu’il invite. Certaines personnes refusent de répondre aux invitations, ce qui irrite les conseillers de la quatrième institution. Et ses membres ont tenu à le dire aujourd’hui, au cours du démarrage de la plénière de la session 2010.
La victime du jour a été le Directeur général de la SN HLM. Prenant la parole, Yatma Diop, Conseiller économique et social, a dénoncé son comportement. Selon le conseiller, le Directeur de la SN HLM a refusé de répondre à l’invitation du Conseil économique et social ce qui n’est pas normal. « Le Conseil économique et social est une institution et par conséquent, tous les ministres ou fonctionnaires qu’elle convoque doivent répondre », a souligné Yatma Diop au nom de ses collègues.
« Bien sûr ! », a appuyé le ministre de l’Urbanisme. C’est pourquoi je suis là (au Conseil économique et social), a poursuivi Oumar Sarr.
D’ailleurs, le ministre Oumar Sarr qui avait été mis au parfum de cette affaire avait envoyé une demande d’explication au principal accusé et il l’attend toujours. Séance tenante, le Directeur de la SN HLM qui a clamé qu’il n’était pas au courant de cette invitation, a présenté ses excuses. En effet, justifie M. Bâ, « j’étais au 5e forum mondial à Rio de Janeiro ». Une justification qui a fait sourire toute l’assistance du jour, au Conseil économique et social.
Source : Pressafrik.com
