Xalimanews: Le ministère de l’Emploi, de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion a réuni, hier, tous ses partenaires lors d’un atelier sur la stratégie de développement du numérique dans la formation professionnelle et technique. Pour Dame Diop, ministre dudit département, le développement du numérique est un élément très important dans la formation des jeunes et dans leur insertion, surtout dans ce monde dominé par les Tic. Lors de cette rencontre, M. Diop a déclaré que les diplômes d’université ne suffisent plus pour entreprendre. Il invite ainsi. Les jeunes à se faire former afin d’avoir un métier et de trouver un emploi décent.
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J’ai l’impression que le gouvernement du Sénégal ne fait qu’employer les mêmes termes, dans la lutte contre le chômage que ceux utilisés par le gouvernement Français. Cela devient même risible dans la mesure où le terme » employabilité » des jeunes, en France a du sens parce que des centaines de milliers de postes de travail sont pas occupés , faute de personnels qualifiés. Les deux systèmes sont tellement différents, que essayer de faire comme en France serait inefficace . Pour résoudre la problématique du chômage, nous devrions avoir le courage et l’intelligence de sortir des sentiers battues, en mettant en place une éducation obligatoire, par l’école de la République, laïque, tout en permettant aux parents qui le désireraient de mettre leurs enfants dans des écoles coraniques dans chaque quartier du Sénégal, et laisser les écoles catholiques le soin d’enseigner la catéchèse , comme ils l’ont toujours fait sans problème. En obligeant tout enfant Sénégalais à aller à l’école jusqu’en 3ème secondaire, la sélection serait faite, pour orienter certains dans des lycées de formation professionnelle dans maints métiers. D’autres, plus aptes à poursuivre jusqu’au BAC ensuite à l’université et aux grandes écoles, seraient dispatchés dans toutes les régions du Sénégal. On apprend pas un métier dans la rue de manière informelle, c’est dépassé, nos voisins Marocains, Tunisien, et les pays d’Asie, ont adopté les mêmes méthodes d’apprentissage que dans les pays développés ! D’autre part, tant que les Sénégalais continueront à consommer ces produits venus d’ailleurs, faits par d’autres peuples, d’autres fils et filles de ces peuples, il n’ y aura pas assez d’emplois pour nos jeunes ! Le Sénégal n’a pas les moyens de donner ou de prêter des centaines de millions aux jeunes pour créer de petites unités semi-industriels, il faudrait que ces jeunes mutualisent leurs capitaux par grappes de 100, donnant chacun 1.000.000 de FCFA par exemple en apport afin d’avoir plus de chance d’obtenir des prêts pouvant aller jusqu’au double de cet apport. Des idées pour nous développer dans moins de 50 ans existent, il faut oser dès à président, en attendant les revenus du pétrole et gaz ajoutés à ceux du zircon, de l’or de Sabadola, et des phosphates.