L’affaire Mame Goor Diazaka est une patate chaude entre les mains de la justice. Le chanteur, interpellé en début de semaine dernière, pour « détention et mise en circulation de faux billets », 500 euros, selon une source proche du dossier, a été mis en liberté par le parquet, vendredi. Non pas parce que, souligne une autre source judiciaire, les faits qui lui sont reprochés « ne sont pas exacts », mais plutôt, parce que « le parquet ne voulait pas qu’on lui coupe les cheveux ».
La matinée de vendredi a été riche en suspense pour le patron du groupe « Tawfekh ». Si le « baye faal » est rentré chez lui avec sa tignasse, c’est parce qu’il a fallu une réunion « spéciale » entre le procureur de la République et ses substituts pour décider s’il doit être placé sous mandat de dépôt ou non. Etant entendu, révèle-t-on, que des « charges sérieuses » pèseraient sur l’auteur de « Diazaka ».
Au nombre de vingt, les « parquetiers » ont planché sur… les rastas de Mame Goor. Dire que c’était un « référendum ». Une seule question : faut-il le placer sous mandat de dépôt ? Des sources indiquent que dix voix se sont prononcés pour le « oui » et les dix autres pour le « non ». Alors, tout l’embarras est là. Certains des « aînés » ont eu droit à « la voie prépondérante ». Celle-là même qui sauvera de justesse le chanteur des nuits noires de Rebeuss. Puisque cette même « voie prépondérante » fait partie des « militants » du « non ». Non au mandat de dépôt. Donc, non à la coupe de cheveux, « après des années de sacrifice ». C’est de la sorte, raconte la même source, que le chanteur a pu rentrer chez lui, en attendant son procès prévu ce lundi (aujourd’hui).
Seulement, la sour