Le choléra est une maladie épidémique très contagieuse due à un agent bactérien : le vibrion cholérique, une bactérie en forme de virgule. C’est une maladie infectieuse aigue de l’intestin grêle. Le choléra survient en général lorsque les conditions d’insalubrité, le surpeuplement, la famine et la guerre sont présents. Il peut aussi se propager après une catastrophe naturelle comme une inondation et les humains sont les seuls hôtes de cette bactérie mobile et aérobie.
Causes et manifestations de la maladie
Notons que le vibrion cholérique est sensible à l’acide. C’est pourquoi la plupart des bactéries responsables du choléra meurent dans l’environnement acide de l’estomac. Cependant, quand une personne a ingéré des aliments ou d’eau contenant de grandes quantités de bactéries du choléra, certaines vont survivre et finir par infecter les intestins.
Dans l’intestin grêle, les bactéries se multiplient de façon exponentielle produisant ainsi une toxine qui fait, qu’un grand volume d’eau ainsi que des électrolytes soient sécrétés dans l’intestin, puis brutalement éliminés sous la forme d’une diarrhée aqueuse. Des vomissements peuvent également survenir. Les symptômes commencent à apparaître entre un et trois jours après que la nourriture ou l’eau contaminée a été ingérée. Et ces vomissements et diarrhées peuvent conduire à la longue à une déshydratation.
D’autres signes sont à noter comme : la soif intense, peu ou pas de production d’urine, la bouche et la peau sèche, l’absence de larmes, les yeux vitreux, une faiblesse générale et des crampes musculaires, un rythme cardiaque rapide.
Facteurs favorisants
La transmission du choléra est étroitement liée à une mauvaise gestion de l’environnement. On trouve dans les zones à risque typiques les bidonvilles périurbains, qui ne disposent d’aucune infrastructure de base, où les besoins minimums en eau propre et en assainissement ne sont pas assurés.
De même, les catastrophes, avec l’interruption des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement, ou des déplacements de populations dans des zones mal équipées et surpeuplées, ont pour conséquence d’augmenter le risque de transmission du choléra, si jamais le bacille est présent ou s’il est introduit.
Enfin les grands rassemblements (pèlerinages, fêtes, rites, coutumes) favorisant la promiscuité et le manque d’hygiène constituent des déterminants habituels et connus d’une flambée épidémique. Il suffit d’un cas importé par avion et l’épidémie se propage vite. Les axes de communication de l’épidémie de choléra sont toujours terrestres, maritimes, fluviaux mais de plus en plus aériens.
Comment soigner cette maladie ?
La plante en question est pourtant très connue des sénégalais. Elle s’appelle « nguiguis » en wolof, « ngayoh » en serere, « barkeji » en Pular, « Fara » en Manding, et « burekatoj » en diola. Boire un grand verre d’une macération de la plante pour voir les symptômes (vomissements, diarrhée) disparaître en quelques minutes.
Source: www.sambamara.com Facebook: Serigne Samba Ndaye, Skype: Sambamara