Durant trois jours, le Conseil économique, social et environnemental compte mener des réflexions sur les enjeux liés à une gestion durable du pétrole et du gaz à l’occasion de la deuxième édition de ses journées portes ouvertes qui ont démarré depuis hier.
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a axé sa deuxième édition : « Journées portes ouvertes » sur la gestion durable des ressources naturelles : le pétrole et le gaz. Ce thème, a dit le ministre du Travail et des Organisations professionnelles, Mansour Sy, permettra de revenir sur les enjeux du moment, dans un contexte marqué par une récente découverte du pétrole et du gaz. Cela constitue, selon lui, une grande capacité d’anticipation pour le pays. L’urgence, indique le ministre, est de débattre sainement et sereinement de la question afin de se doter de toutes les ressources et moyens juridiques, humains et logistiques adéquats pour une bonne gouvernance de ce secteur sur les plans économique, social, et environnemental.
Par ailleurs, le ministre du Travail Mansour Sy constate que ces deux ressources naturelles, qui peuvent constituer des facteurs essentiels de croissance du pays, pourraient constituer des sources de conflits. En effet, il constate qu’il est utile d’instaurer un dialogue permanent avec les citoyens. « Nous sommes profondément convaincus que le dialogue entre les Institutions et acteurs Institutionnels eux-mêmes et entre eux et les citoyens devra être permanent et qu’à l’image des nombreuses initiatives du CESE, chacun des acteurs devrait y jouer sa partition pour que nous parvenions, dans une dynamique plus organisée et soutenue, à améliorer la perception ou la représentation très biaisée qu’une frange minoritaire de la population peut se faire de nous, faute d’accéder à la bonne information », souligne Mansour Sy.
« Gestion concertée »
Le président du Conseil économique, social, environnemental et culturel de la Côte d’Ivoire, Charles Koffi Diby, a pour sa part appelé à une gestion concertée face aux enjeux liés à la problématique de la gestion des ressources naturelles. D’après lui, l’Afrique doit faire face à cette économie mondialisée devenue très prédatrice à l’égard des ressources naturelles. « Notre Institution a le devoir de relever les grands défis. L’Afrique ne devrait pas rester en marge. Il nous faut arriver à une gestion concertée qui permet à ces ressources de se renouveler et d’être conservées de manière pérenne, conditions de survie de nos peuples », croit-il savoir.
La présidente du CESE, Aminata Tall quant à elle, reste convaincue que cette initiative permet de mener une réflexion anticipative sur les modalités d’une gestion durable des ressources du pays.
Source: Enqueteplus.com
