Les ambulants dénoncent le recrutement de nervis et de lutteurs lourdement armés
La ville de Rufisque était, hier, sous haute tension. Le bras de fer entre la mairie ville de Rufisque et les ambulants du marché central et le réseau a encore dégénéré avec le recrutement de lutteurs et de nervis lourdement armés par la municipalité, selon les marchands.
Les ambulants du marché central de Rufisque ont vécu un début de semaine très chaud. Certains des leurs ont été victimes de violence et destruction de leurs biens de la part de nervis recrutés par le maire Daouda Niang. Pour le vice-président de l’Unacois/Jappo de Rufisque, ils sont dans une confusion totale. Leur bureau était dans une phase de négociation, mais la mairie a opté pour la violence.
Car argumente Lamine Dieng, «la mairie a très bien préparé son coup et était dans une logique de bagarre. Elle a décidé de désengorger les artères de la route nationale et du marché central sans nous aviser. Elle a recruté des nervis habillés en vert gris, encagoulés et lourdement armés. Ils ont saccagé des marchandises estimées à plusieurs millions de francs Cfa. Ils ont saisi 40 paniers de mangues qu’ils ont offerts à la Maison d’arrêt de Rufisque».
Selon la porte-parole des vendeuses de vêtements, «le convoi était dirigé par des lutteurs des écuries de Pikine, Thiaroye, Yeumbeul et Rufisque. C’est des voleurs, de grands gaillards très en forme et armés de machettes, de couteaux à pain, de chaînes, de matraques électriques et bâtons. Ils étaient plus de 200 personnes et sont arrivés à bord d’un véhicule 4X4 Pajero bleu et deux cars ‘Ndiaga-Ndiaye’».
«Aujourd’hui, nous avons reçu toute sorte d’humiliation. Les nervis ont saisi beaucoup de marchandises avant de faire leur démonstration avec leurs armes. Beaucoup parmi les blessés sont des personnes âgées qui ont reçu des décharges électriques», témoigne Ndèye Faye.
Du côté du réseau «Les Market men», on sollicite la mise en place d’une délégation spéciale à la mairie de Rufisque, avant qu’il ne soit trop tard. «La mairie est occupée par des libéraux qui n’œuvrent que pour l’échec du Président de la République. Il atteste partout que leur acte est à son initiative. Alors que tout le monde sait que la mairie a aussi son autonomie sur certains actes», souligne Aliou, un des leurs, avant de solliciter les soutiens de l’ex-maire, Badara Mamaya Sène et d’Omar Faye.
La mairie va saisir la justice
Du côté de la municipale, Ibrahima Ndoye Junior, un des chargés de la communication, renseigne que «la mairie n’a recruté aucun nervi. Au contraire, 25 agents de surveillance ont été sérieusement blessés par les ambulants. Depuis vendredi dernier, Kaïré est dans les services des urgences de la Cto et se trouve dans un état critique avec un traumatisme crânien. Il a reçu une brique à la tête et un autre agent une machette. Les marchands se sont opposés à l’organisation de la ville entamée par la municipalité. Nous avons déposé une plainte pour trouble à l’ordre public».
Le pouvoir des bulldozers. Détruire, détruire, détruire. C’est tout ce que Macky ssall a fait depuis 4 ans.
Est-ce un hasard, si ces marchants ambulants et tabliers qui empêchent la modernisation de nos villes ne sont jamais, ou très rarement, natifs de N’gor à Bargny ? La ville de Rufisque doit être l’une des plus belles villes du Sénégal, et le préalable est que ces marchands soient dans des magasins modernes ! Quand nos parents nous parlent de Rufisque, de M’bour, de Thiès et de Dakar avant l’indépendance, je me demande si ce n’est pas le nègre qui ne pourrait jamais vivre dans la modernité dès qu’ils sont plus d’un certain nombre dans un même espace ! Nos sociologues devraient nous expliquer pourquoi dans d’autres pays pauvres (Asie, Amérique du Sud et Latine, les gens soient toujours propres sur eux et qu’ils aient au moins de beaux villages et de belles villes, petites, moyennes et grandes ? A qui la faute ? Nos Ethnologues nous le disont, j’espère !
Est-ce un hasard, si ces marchands ambulants et tabliers qui empêchent la modernisation de nos villes ne sont jamais, ou très rarement, natifs de N’gor à Bargny ? La ville de Rufisque doit être l’une des plus belles villes du Sénégal, et le préalable est que ces marchands soient dans des magasins modernes ! Quand nos parents nous parlent de Rufisque, de M’bour, de Thiès et de Dakar avant l’indépendance, je me demande si ce n’est pas le nègre qui ne pourrait jamais vivre dans la modernité dès qu’ils sont plus d’un certain nombre dans un même espace ! Nos sociologues devraient nous expliquer pourquoi dans d’autres pays pauvres (Asie, Amérique du Sud et Latine, les gens soient toujours propres sur eux et qu’ils aient au moins de beaux villages et de belles villes, petites, moyennes et grandes ? A qui la faute ? Nos Ethnologues nous le diront, j’espère !