Dépigmentation de la peau : Le Sénégal 2ème pays africain le plus touché

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XALIMANEWS : La dépigmentation de la peau est un fléau très présent dans les pays africains. Ainsi, suite à une étude de l’AIIDA, Association Internationale d’Information sur la Dépigmentation Artificielle) rapportée par La Cloche Le Sénégal est en effet le 2eme pays d’Afrique où la dépigmentation est la plus forte, juste après la République Démocratique du Congo. A l’en croire, 2 Sénégalaises sur 3 ont recours à la dépigmentation (Xessal en wolof).

Le Sénégal est suivi du Nigeria, de l’Afrique du Sud, du Mali.
Toutefois, il faudra noter, que l’année dernière notre pays occupé la 4e place. Ce qui nous laisse dire que le taux de dépigmentation ne cesse de grimper au Sénégal. Une situation qui nécessite donc d’alerter l’opinion en l’occurrence les femmes, sur les risques qui les guettent.

1 COMMENTAIRE

  1. QUE CACHE LA DÉPIGMENTATION CHIMIQUE (‘’KHESSAL’’) ? … LE MAL EST TRÈS CERTAINEMENT AILLEURS !!!
    La dépigmentation chimique (‘’khessal’’ en ouolof) est un véritable fléau, surtout dans nos pays pauvres, du fait des charges qu’elle implique, mais aussi des nombreux problèmes sanitaires qu’elle engendre (cancers, infections et autres pathologies dermatologiques et métaboliques). Et contrairement à une perception simpliste largement répandue, il s’agit d’un phénomène complexe, très complexe, car lié au psychisme. Dans tous les cas, il y’a une auto dévaluation, une autodépréciation du fait donc de préoccupations obsessionnelles liées à l’esthétique. Ainsi, la dépigmentation chimique est véritablement le fait d’une névrose obsessionnelle ou d’un rituel pour la soulager ; et comme toute névrose (tourmente) elle est toujours liée à une défaillance dans la compréhension des problèmes existentiels qui nous assaillent et nous interpellent au quotidien. Et c’est cela qui explique les difficultés de la prise en charge, en dehors d’une approche psychothérapique appropriée – tenant compte de la dimension spirituelle.
    Oui, la dépigmentation chimique est, à l’évidence, liée à une névrose (distorsion mentale) ; en témoigne son association fréquente à un trouble du comportement ou à une turpitude d’une manière générale, le fait d’un égarement ou d’une incrédulité ; et c’est dire donc que seule la prière (en son temps et dans les règles de l’art) permet véritablement de s’en départir – ainsi que les autres turpitudes (tabac, drogues, vin, etc.). ‘’En vérité, la prière préserve de la turpitude et du blâmable (29. L’Araignée : 45 – Al-Ankabût). L’Évangile confirme le rôle protecteur de la prière contre la tentation (Luc 22 : 45-46). Ainsi, la dépigmentation chimique est toujours le fait d’une instabilité mentale liée à une spiritualité déficiente. Oui, dans la perspective religieuse, la voie de stabilité mentale, passe par la prière et se confond pratiquement avec celle du bonheur [(70. Les Voies d’Ascension : 19-35 – Al-Ma’ârij) ; (23. Les Croyants ; 1-11 – Al-Mu’minûne)].
    En vérité, l’épanouissement de la femme ne passe que par la soumission ! Et toute rébellion, accroît la névrose et se traduit par une augmentation de l’agressivité et d’autres manifestations tel que l’anxiété, l’angoisse, les troubles de l’humeur (la dépression ou la manie), pouvant évoluer, par la somatisation, vers certaines maladies psychosomatiques (cardiovasculaires, dermatologiques, gastro-intestinales, endocriniennes, etc.). Ainsi, la dépigmentation chimique et toutes les manifestations névrotiques, ne constituent que « des signes extérieurs, reflets visibles d’un malaise que la femme aurait préféré garder et qui dévoilent avec impudeur son monde intérieur ». Et c’est dire que sa prise en charge nécessite une approche multidisciplinaire impliquant dermatologue, psychiatre, parfois cardiologue, diabétologue, etc.. En effet, la dépigmentation chimique qui constitue une véritable auto- agression peut induire des réactions inappropriées, néfastes pour l’organisme – et donc à l’origine d’une pathologie « auto-immune » (‘’suicide biologique’’) pouvant intéresser tous les organes.
    Dr Mouhamadou Bamba NDIAYE – Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar – Pédiatre à Thiès.

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