Le vote du projet de loi N°44/2016 portant code électoral a vécu. Les dispositions du code électoral prévoyant l’élection de 15 députés de l’extérieur et, à cette fin, la subdivision des pays d’immigration en 9 circonscriptions électorales ou départements vont s’appliquer et s’imposer à tous. Les contestations, pacifiques devant les juridictions compétentes ou violentes dans les rues, ne serviront à rien. Macky Sall et ses affidés ne bougeront pas d’un iota, car ils ont en main l’appareil de répression policière et sont parvenus à inféoder le système judiciaire. Ils ont prémédité leur coup et jubilent en leur for intérieur du joli coup qu’ils viennent d’opérer, lequel permettrait d’avoir 15 longueurs d’avance (15 députés) sur l’opposition avant même l’ouverture du scrutin législatif. Bref, ils ont mis en place une stratégie mûrement réfléchie qu’ils sont en train de dérouler de façon graduelle et progressive. C’est à un jeu stratégique similaire que j’appelle de mes vœux pour faire capoter leurs funestes desseins. En effet, il est toujours possible de les empêcher de réaliser leurs desseins funestes, sans violence ni contestations, seulement en faisant preuve d’initiatives réfléchies notamment en établissant une stratégie capable de contrer leur plan et in fine, le faire capoter. En quoi faisant ? Avant de revenir sur la formulation d’une proposition, il me paraît nécessaire de lever tout équivoque concernant la décision de doter la diaspora sénégalaise de représentants à l’Assemblée nationale.
Une alternative : la dynamisation et la modernisation du CSSE
Pour moi et pour bien d’autres compatriotes, les sénégalais de l’extérieur n’ont pas besoin de représentants dans une assemblée aux ordres de l’Exécutif où aucune proposition de loi (initiative de la loi par les parlementaires) ne saurait prospérer. Ce qu’il faut aux sénégalais de l’extérieur, c’est notamment une redynamisation et une modernisation du Conseil Supérieur des Sénégalais de l’Extérieur (CSSE), lequel était conçu comme une instance de consultation, de concertation, de conseil du Gouvernement et de suivi de l’application de la politique de l’État en matière de gestion, de promotion et de protection des sénégalais de l’extérieur. Ce qu’il faut aux sénégalais de l’extérieur c’est une Direction générale des sénégalais de l’extérieur (DGSE) moins politisée, plus technique et plus compétente capable d’initier, de négocier et de mettre en place (avec l’aide des ressources internes du Ministère des affaires étrangères et des autres départements ministériels concernés) des conventions de sécurité sociale avec les pays qui accueillent une colonie sénégalaise relativement importante. La conclusion de conventions de sécurité sociale permettra à nos compatriotes immigrés notamment de pouvoir jouir, paisiblement, de leurs pensions et allocations de retraite chez eux (au Sénégal), de bénéficier de prestations médicales appropriées (eux et leurs ayants-droits) lorsqu’ils rentrent au Sénégal. Des arrangements et des ententes administratifs devraient être négociés et conclus avec des pays récepteurs, par exemple, pour faciliter la reconnaissance des diplômes universitaires ou du permis de conduire sénégalais. Cela éviterait à bon nombre de compatriotes de reprendre à zéro face au refus de reconnaissance de leurs diplômes ou de leur permis de conduire. Enfin, ce que les sénégalais de l’extérieur ont besoin, c’est d’avoir une politique étatique claire, uniforme et transparente dans les domaines douanier (exemple : exonération des droits en cas de retour définitif), financier (exemple : réduction des coûts liés aux transferts de fonds), domanial (exemple : accession à la propriété), administratif (exemple : établissement et renouvellement des passeports) et du recrutement dans la fonction publique ainsi dans les démembrements de l’État (exemple : diffusion des avis de concours et de recrutement ainsi que l’ouverture de centres d’examen au sein de certaines représentations diplomatiques du Sénégal à l’étranger). Pour réaliser tout cela, nul besoin d’avoir des représentants à l’Assemblée nationale. Cela demande une vision, une volonté politique, des personnes compétentes pour élaborer, implanter, gérer, suivre et évaluer des programmes et politiques ainsi que quelques ajustements mineurs de certaines lois (ce que les députés actuels ou futurs pourraient faire sans aucun problème).
Stratégie pour contrer les desseins funestes de Macky Sall
La stratégie que Macky Sall et ses acolytes sont en train de dérouler a une faille de taille : elle ne semble pas tenir compte, faute de ne pas la comprendre, de la nouvelle dynamique organisationnelle des sénégalais de la diaspora. C’est vrai, beaucoup de nos compatriotes, une fois à l’étranger, se retrouvent et s’associent par affinités villageoises, régionales, voire ethniques. J’ai l’impression que Macky Sall et ses affidés n’ont tenu compte que de cet aspect. Ils oublient, ou ne le savent pas, que de plus en plus, nos compatriotes se structurent à travers des Dahiras (mouride, tidiane, layenne, etc.) ou d’associations catholiques. Mieux, une grande majorité des sénégalais de l’étranger se retrouvent dans des associations apolitiques extrêmement dynamiques qui travaillent au rayonnement de la culture sénégalaise et à l’éducation (aux valeurs sénégalaises) de leurs enfants nés à l’étranger. Ces associations ont à leur tête des sénégalaises et des sénégalais crédibles et dont la popularité transcende, pour la plupart, les considérations ethniques, religieuses ou partisanes (l’engagement associatif ou l’implication sociale est bien vu à l’étranger). C’est sur ces sénégalaises et sénégalais que toute la société civile ainsi que l’ensemble des partis d’opposition devraient se reposer pour contrecarrer le plan de Macky Sall et de ses affidés. En effet, en choisissant ces femmes et ces hommes des mouvements associatifs comme candidats uniques, elles ou ils pourraient remporter facilement la victoire devant les candidats investis par l’APR et ses partis satellites. Ainsi, il serait possible de faire battre, systématiquement, toutes les personnes qui seront investies par Macky Sall. Cela aurait l’avantage de lui priver des 15 députés sur lesquels il compte d’avance, de façon indue, mais aussi, de lui imposer des personnes sur lesquelles il n’aura aucune emprise. Ce qui ferait foirer son funeste plan.
Le temps d’organiser la résistance est venue !!!
Ibrahima Sadikh NDour
[email protected]
Députés de la diaspora : il est encore possible de faire échouer les calculs funestes de Macky Sall Par Ibrahima Sadikh NDour
Date:
Le temps d’organiser la résistance est venue !!!
Vérité vraie, notamment dans les temps obscures dangereux que le Sénégal traverse actuellement.
Nous achetons cette stratégie. À l’opposition Sénégalaise: investissez les personnes identifiées par M. Ndour. Au funeste vote ethnique, nous opposerons le vote des associations de toutes sortes.
Analyse très pertinente .. En plus vous nous proposez des solutions .j’aurai bien aime que president macky lit votre contribution …
L’existence d’associations religieuses à des fins religieuses ne sauraient dicter de dispenser la représentation des sénégalais de l’extérieur au sein de notre Assemblée nationale. Au contraire, cette représentation avec force sera source d’enrichissement, de partage d’expériences, d’enracinement et d’ouverture, d’osmose et de symbiose. Le vécu et le côtoiement au quotidien à l’étranger et dans différents pays de ce monde de la diaspora par rapport à notre vision du futur sont source d’inspiration, d’idées fécondantes, et de passerelle vers le progrès, le développement économique et social et le mieux-être des populations. Il faudrait sans aucun doute dépasser le cadre étroit de la politique politicienne pour appréhender à sa juste valeur le bien – fondé et l’extraordinaire pertinence des dispositions du code électoral prévoyant l’élection de 15 députés de l’extérieur. La Politique sans les Principes fondamentaux, n’est-ce pas Science sans Humanités ?
bonjour,aux prochaines élections législatives,je compte me présenter comme candidat indépendant.
ce que je gagne peut me faire vivre avec ma famille donc le salaire de deputé reviendra directement aux sénégalais de l’extérieur.
—–changer DIASPORA par « SENEGALAIS DE L’EXTERIEUR »
—-Avec le SALAIRE DE DEPUTÉ,je loue (durée de validité du mandat),une maison où installer les derniers technologies,recruter 4 personnes parlants français,anglais,espagnol,arabe,avec connaissances des nouvelles technologies.
—-DÉVELOPPER UN LOGICIEL(offert gratuitement par ma societé),qui va permettre une connexion directe des senegalais de l’extérieur avec « LA MAISON DES SENEGALAIS DE L’EXTERIEUR ».
—-recueillir L’AVIS des senegalais de l’exterieur sur chaque projet de loi,PROPOSER DES PROJETS DE LOI.
—-être UN DEPUTÉ DU PEUPLE EN GENERAL ET DES SENEGALAIS DE L’EXTERIEUR EN PARTICULIER.
—-LE PERSONNEL EMPLOYÉ SERA AUSSI À LA DISPOSITION DES SENEGALAIS DE L’EXTERIEUR POUR CERTAINES COMMISSIONS AFFAIRES COURANTES ET DIVERSES(ENVOI DE PAPIERS,ETC..)
—-CE LOCAL SERA À LA DISPOSITION DE TOUS LES SENEGALAIS DE L’EXTERIEUR.
—-PAS DE POLITIQUE,PAS DE PARTI POLITIQUE.
—-ENSEMBLE,NOUS GAGNONS.
CONTACT:[email protected]