XALIMA NEWS – La Première dame encore victime de gens malintentionnés qui se font passer pour elle ou pour ses proches pour soutirer de l’argent aux citoyens. C’est le Palais même qui communique sur la grosse arnaque perpétrée par des gens qui «imitent la voix de la Première dame au téléphone ou se présentent comme étant ses émissaires». Le Palais, renseigne que «la Première dame n’a jamais mandaté et ne mandatera jamais quelqu’un dans le but de demander de l’argent aux citoyens» et qu’«une plainte a été déposée et plusieurs personnes auteurs présumés de ces pratiques délictuelles ont déjà été arrêtées».
Renseignant que l’enquête suit son cours, le Palais soutient que «toute personne qui se sera présentée à un citoyen, au nom et pour le compte de la Première dame, pour demander de l’argent ou des services, est un escroc» et qu’il faut le dénoncer. Selon nos capteurs, ces faits d’arnaque perpétrés par des gens qui se font passer pour la Première dame ou des membres de son entourage sont récurrents. Et parfois, ce sont de grosses affaires. Nos capteurs rapportent qu’il y a quelques mois, une dame s’est fait passer pour l’envoyée de Marième Faye Sall et a câblé un commerçant qui est un des fournisseurs de la Première dame qui achète chez lui de grosses quantités de tissus, de chaussures et d’autres produits pour ses œuvres de bienfaisance dans les daaras, les familles religieuses ou certaines localités rurales.
Alors l’escroc en «musoor» (mouchoir de tête) câble le commerçant et prend au nom de la Première dame des affaires d’une valeur dépassant la vingtaine de millions et s’évapore. Une autre fois, c’est par exemple des jeunes qui appellent au marché central au poisson de Pikine pour se faire passer pour des émissaires de la Première dame qui les envoie pour collecter des dons. Sur place, des responsables du marché ont eu la présence d’esprit de câbler la Fondation servir le Sunugaal qui dément et les invitent à arrêter les arnaqueurs qui seront finalement pris dans la nasse comme des poissons. Voilà en gros ce qui se passe, mais de façon récurrente et qui a poussé le Palais à communiquer sur le phénomène qui prend de l’ampleur.
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