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Des chauffeurs de taxis dakarois réclament la révision de leurs contrats

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Des chauffeurs de taxis dits « iraniens » ont rangé leurs voitures lundi à la Place de l’Obélisque de Dakar, pour réclamer la révision de leurs contrats d’acquisition sur prêt bancaire.

Les taxis qui ont contracté un prêt auprès de la Banque régionale de solidarité (BRS) protestent contre le montant du versement mensuel de 260.000 F CFA, qu’ils jugent élevé.

‘’Nous ne pouvons pas accomplir le contrat qui nous lie avec la banque’’, a dit Mamadou Fall Ndoye, président du Regroupement des chauffeurs de taxis de la région de Dakar.

‘’Nous demandons à la banque de réduire les contrats ou bien venir prendre toutes les voitures garés à la Place de l’Obélisque’’, a-t-il ajouté signalant qu’elles 600.000 F par mois en carburant. ‘’On fait des dépannages au moins 150.000 F par mois.’’

De son côté, Mouhamed Kane, chauffeur de taxi, a confié que ‘’la situation est très difficile’’. ‘’Au début, on avait pris l’engagement de verser une caution de 500.000 F, d’ouvrir une compte à 25.000 F à la banque et un compte mutuelle à 10.000 F’’.

Lui emboîtant le pas, son collègue Assane Gningue, affirme que ‘’l’engagement des taxis iraniens dure trois ans et le total des versements (leur) revient à 9 millions 150.000 F’’.

‘’Les chauffeurs de taxis iraniens ne peuvent plus travailler dans ces conditions. Nous sommes mobilisés ici pour rendre les clés à la banque’’, renchérit Gora Khouma, secrétaire général adjoint de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS/FC).

‘’Par deux fois, on a rencontré la banque mais, ça n’a pas marché. Donc, il y a des promesses non tenues’’, a-t-il affirmé, indiquant avoir proposé à la BRS un versement mensuel de 150.000 F à la place des 260.000 F, pour pouvoir s’en sortir.

‘’La banque avait accepté verbalement mais, en réalité, ils (les banquiers) ne l’ont pas signifié dans les documents’’, a poursuivi M. Khouma qui a cité comme problèmes le versement, la police d’assurance et le dépannage.

‘’On ne paie pas l’assurance à la compagnie mais directement à la banque’’, se désole-t-il, avant de déplorer le service après-vente de « Seniran Auto », la société sénégalo-iranienne qui leur livre les voitures sorties de l’usine de montage à Thiès (70 Km).

‘’Tu as une panne qu’on peut régler en 30 minutes, mais tu va rester là-bas pour 24 heures’’, dit le syndicaliste qui ajoute cependant qu’ils sont ‘’en phase d’aller en négociation avec les autorités’’.

EMC/SAB

aps.sn

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