L’année 2019 est certainement le moment de toutes les hausses. Du ciment à l’électricité en passant par le gasoil, le sénégalais lambda s’est vu touché de près comme de loin.
Il adhère à une nouvelle forme de vie qui remue désormais « Le panier de la survie ». Pour d’aucuns, c’est le lieu de faire des aménagements au moment où les factures flambent, atteignant le prix des loyers de toutes zones, allant jusqu’au million pour des consommations habituelles qui ne dépassaient jamais le budget de la nourriture et pour lesquelles les sénégalais se mordaient déjà les ongles.
Plus tard, on constate que pour ceux qui doivent se loger en payant une location, les prix dépassent le budget acquis sur des années et les mettent sur un déséquilibre irrévocable. Le panier de la ménagère ressent le souffle d’un environnement précaire avec une hausse de 0,4% sur le prix de tous les produits d’importation. L’approvisionnement du marché local devient plus que jamais sérieux. Et la problématique des taxes change le décor.
« Les Sénégalais risquent la faim », renseigne un journaliste, observateur et analyste avisé.
Pour désamorcer la bombe sociale, le gouvernement a annoncé, en fin d’année, une hausse de 5% à 10% sur les salaires du secteur privé.