Lynchage médiatique par le consortium : Le CNRA et le CORED saisis par les Avocats de Habré
Les avocats du Président Habre tiennent à dénoncer les activités médiatiques du Consortium d’agences de communication des Chambres Africaines Extraordinaires.
En effet, depuis plusieurs jours, 04 journalistes des organes de presse suivants : «RFM », «LeQuotidien », «L’Enquête », « et «West Africa Democracy » séjournent au Tchad recrutés par le Consortium. Ces journalistes sont en service commandé pour le compte des CAE contre le Président Habré. La défense dénonce l’intéressement financier des médias et par conséquent la remise en cause de leur indépendance, de leur éthique professionnelle mais aussi la violation de la présomption d’innocence dont bénéficie le Président Habré.
La volonté du consortium de ratisser large dans les médias afin de créer des liens suspects et intéressés entre eux et certains journalistes, est une grave atteinte à la liberté de la presse et au code de Déontologie de la profession de journalistes. La défense rappelle que le rôle des médias dans une affaire en cours est d’informer le public du déroulement de l’affaire en respectant la présomption d’innocence dés que l’inculpation a eu lieu. Le rôle des médias n’est pas d’aider à faire croire que les accusations portées sont crédibles. Les journalistes ne peuvent être recrutés, convoyés tous frais payés par un camp pour opérer un balisage médiatique à des juges pour faire accepter à l’opinion nationale et internationale une condamnation future du président Habré. Tous les journalistes crédibles et susceptibles de dire la vérité sur les manœuvres et les véritables activités des CAE au Tchad, ont été écartés par le consortium dans ces voyages.
C’est donc une véritable alerte que lancent les avocats. Les médias Sénégalais sont jaloux de leur liberté, force est de relever cette grave dérive dans les pratiques du Consortium. La défense tient à faire prendre conscience aux journalistes de la manipulation dont ils font l’objet. En effet, moyennant finance, le Consortium a totalement changé leur rôle, et il entend faire des journalises, des acteurs dans ce complot, des collaborateurs de la machine infernale pour arriver à condamner le Président Habré qui a déjà perdu sa liberté depuis 9 mois.
L’utilisation des journalistes à des fins de manipulation de l’opinion publique est très inquiétante, leur crédibilité, leur objectivité sont entamées par ces contrats de diffamation distribués largement par le Consortium d’agences de communication des CAE.
La défense informe l’opinion qu’elle a saisi le CNRA mais aussi le CORED sur les activités du Consortium, la violation des textes qui régissent la profession par l’existence désormais de liens d’intérêts financiers entre le Consortium et les journalistes recrutés. De même, compte tenu des atteintes et du dévoiement total du rôle et de la place du journaliste dans la couverture d’une affaire judiciaire, la défense va incessamment porter cette affaire auprès des organes de régulation et du respect de la Déontologie des journalistes sur le plan régional, continental mais aussi international.
L’opinion doit comprendre que les activités du Consortium sont une violation grave de la présomption d’innocence et que quelque soit les astuces professionnelles utilisées, elles visent à agir contre le Président Habré et à préparer le terrain et l’opinion à une condamnation conclue d’avance. Le Consortium par l’embrigadement des journalistes souhaite gagner la bataille de l’opinion, c’est le propre du procès politique et la véritable face de l’affaire Habré.
Le Pool des avocats de la Défense
Si un nostalgique de la période du commerce triangulaire venait au Sénégal pour y chercher des employés-esclaves dans ses champs de coton dans le Mississipi, il trouveraient des dizaines de collaborateurs qui l’aideraient à trouver des gaillards. Il suffirait de donner des billets de banque. C’est ainsi qu’il faut voir ces journalistes.
Ils l’ont fait contre WADE sur injonction de Bolloré; pourquoi pas contre Habré. Nous avons constaté que le néo-colon a utilisé les deux corporations que sont le journalisme et l’enseignement pour venir à bout du meilleur président que le Sénégal n’a jamais connu de l’indépendance à nos jour; je veut bien nommer l’inoxydable Maître Abdoulaye WADE qui en 12 ans, a réalisé ce que Diouf et Senghor n’ont pu réaliser en 50 ans de règne. L’enseignant journaliste Tamsir Jupe ter illustre bien mon argumentaire. Ils sont tous démasqués.
Cette affaire est tres, trop, grave. Je suis contre Hissene Habre qui reste, je pense, l’un des grands criminels de l’Afrique. Qu’il faut punir. Mais ces journalistes et ceux qui les ont convoyes -moyennant especes honteuses et criminelles- doivent etre demasques. Ce sont des vendus. Prets a tout. Comment peut-on mettre sa plume au service de n’importe quelle cause? Ces »journalistes » et leurs recruteurs sevissent dans les redactions contre des citoyens honnetes. L’essentiel est de leur donner du flouze, du ble, pour qu’ils fassent la sale besogne. Ce n’est pas seulement Cored ou Synpics qui doivent reagir. C’est la population entiere qui doit savoir qu’il y a aujourd’hui au Senegal des gens prets, pour avoir une 4-4 ou une belle maison, a se mettre au service de la pourriture financiere pour pervertir les combats les plus importants de l’Afrique -notamment pour manipuler les procedures judiciaires par leurs ecritures infectes. Les salauds sont nus. QUI SONT-ILS ? Question a poser a Genies en Herbe car le pays doit savoir.
Moi qui ai vécu pendant quatre ans dans la même maison qu’un ministre d’Etat de Wade, je sais combien nos journalistes sont viles et corruptibles! Pas une seule approche de fête religieuse qui n’ait vu défiler ces mendiants dans notre maison pour avoir qui cinquante mille, qui cent, en fonction du statut dans le métier. Je ne les considère pas plus qu’il en faut. Lamine l’a dit ci-dessus, c’est ainsi qu’il ont été rémunérés par l’occident pour faire partir le seul Africains qui osait dire ce qu’il pensait: Wade.
Si un nostalgique de la période du commerce triangulaire venait au Sénégal pour y chercher des employés-esclaves dans ses champs de coton dans le Mississipi, il trouveraient des dizaines de collaborateurs qui l’aideraient à trouver des gaillards. Il suffirait de donner des billets de banque. C’est ainsi qu’il faut voir ces journalistes.Moi qui ai vécue pendant quatre ans dans la même maison qu’un ministre d’Etat de Wade, je sais combien nos journalistes sont viles et corruptibles! Pas une seule approche de fête religieuse qui n’ait vu défiler ces mendiants dans notre maison pour avoir qui cinquante mille, qui cent, en fonction du statut dans le métier. Je ne les considère pas plus qu’il en faut. Lamine l’a dit ci-dessus, c’est ainsi qu’il ont été rémunérés par l’occident pour faire partir le seul Africains qui osait dire ce qu’il pensait: Wade.
UN PROCÈS INOPPORTUN !!! A l’évidence, les organisations de défense des Droits de l’Homme, instrumentalisées par leurs bailleurs de fonds occidentaux, ont mis la pression sur nos dirigeants africains pour juger Hisséne Habré qu’ils qualifient, presque unanimement, de ‘’dictateur’’ et de ‘’tortionnaire’’. Ils déclarent n’être mues que par l’exigence de justice et n’œuvrer que pour l’éradication de l’impunité. Personnellement, j’en doute et reste persuadé que Habré ne pourrait jamais avoir un procès équitable, qu’il soit même jugé au Sénégal, du fait des pressions ‘’intenables’’ des cyniques ‘’bailleurs de fonds’’ qui ne peuvent envisager un autre verdict que celui qu’ils ont déjà pris, pour satisfaire leurs fantasmes. Et à l’évidence, le procès est mal engagé ; ce d’autant que le Tchad l’a déjà condamné à mort par contumace – fusse-t-il pour un autre chef d’accusation ! Quel crédit pourrait-on donc accorder aux déclarations des témoins qui sont essentiellement tchadiens ? Et juger quelqu’un pour des faits qui remontent très loin dans le temps pose toujours problème, car le contexte psychosociologique n’est plus le même ; ainsi, pour que le procès soit véritablement équitable, il faudra nécessairement restituer le contexte d’alors et établir toutes les chaînes de complicité, tant au Tchad qu’à l’Etranger ; ce qui peut aller très loin et devenir une véritable arme de destruction massive, car en réalité, le procès de Habré est forcément celui de tout un système. Voila donc qu’on ferme les yeux sur des crimes récents, plus odieux les uns que les autres (Irak, Libye, etc.) pour aller fouiner dans le passé lointain et juger des faits qui remontent à près de 20 ans ; ce n’est pas cohérent ! Oui, l’affaire Habré, c’est déjà véritablement de l’histoire et donc, au lieu de la justice, ce sont les historiens qui devraient s’en charger et se mobiliser pour rétablir la vérité. Halte à l’impérialisme judiciaire !!!