Le candidat des Forces alliées (Fal2012) risque de perdre le sourire. Depuis quelques mois, Wade subit une saignée dans les rangs de son parti et de sa mouvance. Les incertitudes sur sa candidature et sa victoire à la Présidentielle sont passées par là.
Lâchage en règle. C’est la tendance qui se dégage du dernier mercato politique, dans les rangs du parti au pouvoir ou de sa coalition. Depuis quelques mois, de fortes personnalités quittent le navire libéral qui tangue à coups de vagues spectaculaires. Hier, c’était au tour de Me Massokhna Kane de jeter l’éponge -officiellement-, puisque sa fameuse défiance à Wade pour des Primaires était déjà une façon de faire ses adieux. L’avocat n’a pu cacher sa position très tranchée invalidant la candidature du Président sortant à un troisième mandat. Il trouve les «raisons objectives» de son opposition à un «mandat de trop» de son désormais ex-compagnon dans le manque de «respect de la parole publiquement donnée (‘’wax waxeet, je dis et je me dédis’’)», mais aussi au vu de son «âge qui est un facteur de gêne et de haut risque». Non sans avoir «beaucoup d’amertume et d’inquiétude sur la tournure que peuvent prendre les prochaines échéances électorales», explique Me Kane. L’autre avocat, Me Doudou Ndoye a porté sa robe mais pas pour défendre Abdoulaye Wade.
Mardi, le député libéral Abdourahmane Sow a retourné sa veste, comme il l’avait fait en quittant le Parti socialiste au lendemain de l’Alternance. «Je m’interdis de contribuer à une campagne électorale en sa (Wade) faveur au nom des principes basés sur la prééminence de l’intérêt national.» En d’autres termes, cet «intérêt national» (?), c’est son départ de la tête de l’Etat. L’ex-inconditionnel de Wade il y a seulement 2 ans, en l’occurrence l’ancien ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement, Bacar Dia a, quant à lui, eu le temps de préparer son retrait. En dépit de la visite très courtoise du chef de l’Etat venu lui présenter ses condoléances suite au décès de son père en août dernier. Le patron du Front populaire écologique (Fpe), son nouveau parti, a constaté, comme l’indiquait son Bureau politique, des «erreurs et manquements graves du système afin d’écarter tout risque de chaos pour notre cher Sénégal». Mieux, le Docteur Bacar Dia a préféré prescrire son remède à l’«ennemi» plus que juré de Wade, Idrissa Seck, qu’il va investir aujourd’hui comme son candidat à la Présidentielle.
Le député-maire libéral des Parcelles Assainies, Moussa Sy s’éloigne davantage des prairies libérales et pourrait «brouter» l’herbe verte du Parti socialiste ou d’autres couleurs. Comme l’autre idéologue du libéralisme, l’ancien ministre de la Diaspora, Lamine Bâ qui, même s’il n’a pas officiellement «entériné» son choix pour Idrissa Seck, s’affiche aux côté du M23 qui invite au départ de Wade. M. Bâ a été précédé par l’ancien président de la Cellule initiative et stratégique du Pds, Serigne Babacar Diop qui vote pour le candidat de la Coalition Idy4Président.
Des partis de la mouvance présidentielle aussi cherchent également sergents recruteurs. Samba Diouldé Thiam a obtenu un transfert du côté de l’équipe Macky 2012. En attendant la saison de fin janvier, où le Conseil constitutionnel déclarera recevable ou non la candidature du Président Wade, les joueurs de la Cap21 ou des Fal2012 observent le silence. L’affaire Barth a terré les porte-parole à l’improviste. La date fatidique approche, les hommes de Wade s’éloignent de lui.
Ajoutant a ce liste Guirassy qui vient de demissioner aujourd’hui meme.
c la fin du wadisme et le debut d’une ère nopuvelle
wade c’est fini! un bon musulman doit croire en Dieu,seul Dieu est eternel,tout le reste est éphémere.Maintenant Wade doit terminer en beauté avant que le sort de Gbagbo lui soit reservé!Gbagbo a été mis en erreur par sa femme Simone ,Blé Goudé et tous les courtisants qui l’ont fait croire qu’il a la force et la légitimité et que les forces de l’ordre lui sont favorables.Wade doit bien méditer cela,sinon,les conscéquences de son entetement peuvent etre dramatiquepour lui et sa familleLes sénégalais sont à bout.
un bon musulman doit croire en dieu
GUIRASSY N A PAS DEMISSIONE. LES AUTRES SONT INSIGNIFIANTS,CE NE SONT PAS DES PORTEURS DE VOIX.DE LA MERDE QUI QUITTE LE BATEAU.