Xalima news – Après l’étape de Paris, le chef de l’Etat a effectué une visite de travail à Doha au Qatar sur invitation du nouvel Emir, Cheikh Tamim Ben Hamad.
Les deux leaders ont retenu l’idée d’envoyer, dans les meilleurs délais, des travailleurs sénégalais au Qatar. D’importants dossiers liés au tourisme, aux infrastructures, à l’agri- culture, à l’énergie et aux finances ont été passés au peigne fin. De même, la grande commission mixte se tiendra avant fin 2014 à Doha. Une réunion qui n’a pas été organisée depuis 2004.
Source: Le Soleil
Les sénégalais vivants au Qatar rencontrent une situation très difficile à cause des passeports numérisés car depuis l’instauration de ce dernier, l’ambassade du Sénégal est incapable de venir en aide à ses ressortissants, puisqu’il ne peut établir les nouveaux passeports ni prolonger leur durée de validité.
En conséquence, cela crée un deuxième problème s’agissant la validité du séjour car le séjour dépend de la validité du passeport et les lois du pays hôte exigent que le passeport soit valable au moins six mois pour que le détenteur du séjour soit en règle. En ce qui concerne les nouveaux nés, ils doivent être impérativement ajoutés sur les passeports de leurs mères ou en avoir un. Et au cas où la mère détient un passeport numérisé il sera impossible de l’ajouter.
Ainsi il est donné au parent un délai d’un mois pour obtenir un passeport à son enfant, sinon il subira une amende qui se lève à 20 Qatari Riyal équivalent à 2500 FCFA quotidiennement.
Pour résoudre ce problème c’est souvent la mère qui voyage avec son bébé et laisse derrière elle, ses enfants et son mari qui doit travailler et s’occuper des enfants.
Dans bien des cas, l’ambassade refuse de délivrer un sauf conduit pour aller faire confectionner le nouveau passeport ou faire le renouvellement au niveau de l’Arabie Saudite pays le plus proche .
Maintenant imaginer les difficultés qu’une famille de quatre à cinq membres va subir et rencontrer pour renouveler ces passeports.
Les familles sont ainsi obliger de revenir au Sénégal pour se faire confectionner leurs passeports alors que le billet couter cher (plus d’un million) ; ils sont même obligés de s’endetter pour pouvoir acheter leurs billets car leur travail dépend de la validité de leur séjour.
Nous ne comprenons cette situation car les ressortissants de pays limitrophes comme la Gambie obtiennent sur place leurs places sans difficultés.
Nous sollicitons solennellement les autorités sénégalaises compétentes et concernées de nous aider en envoyant un agent à Doha pour faciliter à ces familles l’obtention de passeport.
Amicale des Ressortissants et Parents sénégalais vivant à Doha- Qatar