Arrêtés à la suite de la saisie de 1012 plaquettes de « lopito » au Môle 8, les cinq Nigérians sont à la disposition du parquet depuis trois jours. Le ministère public a ouvert une information judiciaire confiée au septième cabinet d’instruction. Les trafiquants connaissent bien la capitale. Ils logeaient à…Blaise Diagne et réussissaient tant bien que mal à dissimuler leurs vraies activités.
Depuis trois jours, la Douane sénégalaise a mis à la disposition du parquet de Dakar les cinq Nigérians arrêtés dans le cadre de la saisie d’1,2 tonne de « lopito » au Môle 8. A la faveur de deux retours de parquet, c’est aujourd’hui qu’ils seront sans doute placés sous mandat de dépôt par le juge du septième cabinet, le parquet ayant ouvert une information judiciaire pour trafic international de drogue. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ces Nigérians connaissent très bien le Sénégal, et pour cause. Si deux parmi eux étaient dans le bateau qui transportait le « lopito », pour surveiller la marchandise sur le trajet Lagos-Dakar, les trois autres ont été arrêtés dans un select appartement qu’ils avaient loué depuis un certain temps sur l’avenue Blaise Diagne. En vérité, ils avaient, comme couverture, la vente de pièces détachées de véhicules et l’exercice du métier de coiffeur.
C’est sans doute la raison pour laquelle le cannabis travaillé était enfoui dans un container, où se trouvaient des produits et matériels devant servir à brouiller les pistes. Outre, en effet, les 1012 plaquettes de drogue d’une valeur marchande de 800 millions de F Cfa, selon des sources autorisées, le container contenait des produits cosmétiques, mais aussi des pièces détachées, des produits alimentaires et des…boîtes d’allumettes. Malheureusement pour eux, les douaniers ont reçu instruction de fouiller systématiquement tous les containers qui passent par le Port.
Les faits étant plus que constants, les cinq Nigérians n’ont pas cherché à nier les accusations qui pesaient sur eux. Au contraire ce sont des aveux complets qu’ils ont livrés aux douaniers appuyés par des éléments de la brigade mixte.
Cheikh Mbacké GUISSE
lasquotidien.info
S’il vous plait server nous des articles bien « travailles ». Je ne vois aucun rapport entre le titre et le corps de l’article.