Xalima news – Leur souhait de voir les filles poursuivent leur cursus scolaire jusqu’à terme est malheureusement peine perdue. Ces acteurs constitués pour la grande partie par des femmes aidées dans leur tâche par des Ong voient leurs efforts anéantis par des nombreux cas de grossesses et de mariages précoces ou forcés des filles.
Pour le seul département de Sédhiou, 95 cas de grossesses chez les adolescentes ont été recensés par les différentes structures de la Scofi (scolarisation des filles) et des responsables chargées des questions de genre à l’inspection départementale de Sédhiou ; de même qu’à l’Inspection régionale de l’éducation. Au cours d’un atelier de formation sur les conséquences des grossesses et sur le maintien des filles à l’école, tenu à Sédhiou, la responsable chargée des questions genres à l’Inspection de l’éducation et de la formation (Ief) de Sédhiou Mme BA Fatou DIOP, 95 cas de grossesses sont enregistrés et sont connus uniquement pour le département de Sédhiou. Une situation plus qu’alarmante, d’après la conseillère en gestion des organisations communautaires de base Mme MBENGUE Rakki GUEYE. Les 95 cas sont répartis seulement dans différents collège d’enseignement moyen (Cem) de Boumouda avec 15 cas de grossesses signalés, suivi du Cem de Badjary avec 10 cas de grossesses, souligne Mme MBENGUE. Ces faits ont été constatés du mois d’octobre 2012 à février 2013, a-t-elle précisé la chargée des question de genre à l’Ief de Sédhiou. Pis, dans cette statistique annoncée, Mme MBENGUE fulmine que c’est parmi les petites filles en classe de sixième (6è) que les grossesses sont plus nombreuses.
Source: GRAND-PLACE