« Vous n’allez pas le croire. Mais, si vous venez chez moi aux Almadies et que je vous ouvrez les portes de mon dressing …, vous ne verrez rien. Il n’y a rien, je n’ai pas d’habits », voilà la confidence de la célèbre styliste Diouma Dieng Diakhaté.
En styliste avisée et femme d’affaires pragmatique, la patronne de « Shalimar couture » n’hésite pas à faire des affaires où qu’elle puisse se trouver.
« Il arrive souvent que des gens, à la vue de ma toilette du jour, expriment le désir de m’acheter mon dressing tout en entier. » Le premier vide grenier de genre a eu pour la première fois un soir des années 90. Une soirée officielle se tient pour honorer le couple présidentiel du Nigeria.
Diouma éblouit les invités dans une création, nous dit L’Observateur. « N’y tenant plus, Madame Baba Guinda a demandé à voir mon dressing et a offert de m’acheter le tout à un prix que vous ne pouvez pas imaginer. J’ai accepté sans hésitation puisque c’est mon travail. Mes créations sont faites pour être vendues », dit-elle, se rappelant encore des liasses de dollars sorties par la Première dame.
« Cela m’est même arrivé alors que j’étais dans un hôtel qui abritait une soirée de gala. Une invitée a voulu que je lui vende tout de suite ma toilette du soir. Nous sommes montées dans sa chambre d’hôtel et je me suis changée pour lui laisser la toilette », raconte Diouma Dieng Diakhaté dans les colonnes de L’Observateur.
Source: L’Observateur