345 Cas de divorces par jour au Sénégal ! Ce qui signifie que, chez nous, en moyenne, 14 personnes se séparent à chaque tour d’horloge. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, et demeurent aujourd’hui les baromètres d’une société qui glisse vers une tendance jusque là inconnue des aînés.
A une femme confrontée à des difficultés dans sa vie conjugale, un erudit confie : « afin que tu puisses retrouver l’équilibre, il va falloir. que tu me trouves, en plus des invocations, du sable venant de la maison d’une femme qui n’a jamais tourné le dos à son mari. » Comme quoi tout ce qui se trouve dans l’enceinte d’une maison où la femme à su gérer son ménage, et cela malgré les obstacles ça et là, peut être considérée comme sacré.
A en croire l’opinion publique, les gens se séparent parce que l’incompatibilité d’humeur demeure la racine de tous leurs maux. Ce qui prouve encore une fois que l’on ne prend pas le temps de se connaître, de découvrir l’autre. Chez les femmes, les « calculs »-souvent truffés d’erreurs-ont prit le dessus sur une volonté réelle de s’épanouir aux côtés de l’homme qu’il leur faut. S’il est vrai que l’on doit porter son choix sur un homme aussi entreprenant que naturellement ambitieux, il n’en demeure pas moins que la quête de luxe ne suffit pas pour vivre le mariage de ses rêves.
Le Prophète de l’islam (psl) avait raison d’insinuer que « les mariages assez modestes aux dots moindres » bénéficient de la grâce du ciel. Ce n’est point une façon d’inciter les hommes à une « forme d’avarice religieusement organisée », mais plutôt une façon d’anticiper sur une moralisation de la façon de faire en termes de célébration de mariage.
La réalité dans laquelle évolue la femme sénégalaise dépend de sa perception, « plus biologique que financière ». Dans la plupart des cas, tout tourne, chez elles, autour de trois urgences : trouver un mari afin d’échapper à la pression souvent exercée en famille sur les « vieilles filles » encore célibataires, bénéficier d’un certain soutien financier de la part d’un homme et ne plus devenir un « poids en famille », avoir « des enfants avant l’heure » au risque de voir cela devenir compliqué à un certain âge avancé. Dans la vie conjugale, elles se rendent compte qu’il faut autre chose pour s’épanouir avec un mari, tout en faisant face aux aléas de la vie.
Et il y’a l’éducation religieuse, devenue le parent pauvre de la société sénégalaise.Cette forme d’éducation qui nécessite que l’on prépare la femme, mais aussi l’homme. A cela s’ajoute la capacité, chez ceux qui interviennent en cas de mésentente, en plus d’insinuer un « mougneule » (fais preuve de patience) à une femme, de savoir rétorquer un « yeimale » (cela suffit) à un homme. Hélas, dans la plupart des cas, l’on prend partie pour l’un, laissant l’autre se lamenter sur son sort. Il s’ensuivra une intervention de sa famille qui, plus tard, verra naître deux camps et enfin un divorce.
N’est-il pas temps que nos femmes en âge de se marier se préparent à affronter la vraie vie ? Les membres du réseau M.A.M.I (Mariage Argent Make up iPhone) peinent souvent à identifier ce qu’est la vraie vie, voila pourquoi elles ont du mal à faire face à certaines difficultés une fois mariées. Loin des séries télévisées où la femme en colère contre le mari rentrent dans un baignoire pour pleurnicher comme un chaton perdu….! Dans la vraie vie, à défaut de baignoire, un seau d’eau fera l’affaire avec un robinet qui, ce matin là, peine à fonctionner. Force nous est donné de traîner dehors à la recherche de Ndiaga, le plombier qui ne tient jamais ses promesses, et passé maître dans l’art de « faire semblant ».
Maam Cheikh
Coach/Chroniqueur
+221 77 459 42 83
La famille est la cellule de base de toute nation. Il importe qu’elle soit viable et stable pour une éducation équilibrée des enfants. Les causes de divorce sont multiples et énumérées comme suit:
-Défaut d’entretien et problème matériel (ressources insuffisantes ou chômage)
-Absence de communication pour régler les différends qui surgissent dans le couple
-manque d’amour, impuissance, changer d’apparence en se laissant aller
-Problèmes avec la belle famille, souvent défaut de local propre
Conflits fréquents/mésentente/incompatibilité d’humeur, violence conjugale
Polygamie avec l’arrivée d’une nouvelle épouse et difficulté de vie commune entre coépouses;
-Éloignement, distance (cas des émigrés)
– vie routinière, se lasser de monotonie et absence de renouveau
-Absence de se supporter mutuellement et de faire preuve de patience
-Difficultés pour la femme de concilier travail et travaux domestiques
Infidélité et infertilité
Aussi il faut noter qu’il est important avant de s’engager de se fixer attentivement sur l’authenticité et la sincérité de ses sentiments véritables Ce que l’on se propose de construire durablement, doit reposer sur des fondements de vérité.