Xalima news – Les cadres du Port accusés de détournement de deniers publics portant sur plusieurs milliards devront encore prendre leur mal en patience, avant d’espérer bénéficier d’une liberté provisoire ou d’un jugement. Car malgré l’audition sur le fond du dossier des 27 personnes citées, la partie civile constituée par l’Agent judiciaire se fait encore désirer, bloquant de fait le dossier. Le représentant de l’Etat s’est imprégné du dossier à plusieurs reprises dans le bureau du juge du deuxième cabinet, mais n’a toujours pas été entendu sur le fond. Fait-il du dilatoire pour les maintenir en prison encore longtemps? En tout cas pour les avocats de Bara Sady et Cie, cela se justifie uniquement par le fait que l’agent judiciaire ne détient aucune preuve contre leurs clients. En tout état de cause, aucun prévenu ne peut bénéficier de liberté provisoire sans que la partie civile ne soit entendue.
Source: L’As