Ceux qui attendent avec impatience le rapport de la Direction de l’inspection des services de sécurité (Diss) sur le trafic de drogue à l’Office central de contrôle et de répression du trafic illicite de stupéfiant (Ocrtis) vont devoir patienter encore. Il y a en effet des zones d’ombre à élucider, avant de le remettre au chef de l’Etat, qui a demandé à avoir ce document «dans les meilleurs délais».
Le rapport tant attendu de la Direction de l’inspection des services de sécurité (Diss) à propos du trafic de drogue à l’Ocrtis n’est pas encore déposé à la présidence de la République, comme demandé par le chef de l’Etat. Ce qui est assez illustratif du caractère sérieux, qui enveloppe cette affaire qui a fini de mettre l’Administration policière sens dessus dessous. Alors que les résultats de l’enquête étaient attendus hier, nos sources indiquent que les Sénégalais devront encore patienter, car il y a beaucoup de zones d’ombre à élucider, avant de les rendre public.
En effet, chaque jour avec son lot de révélations. Des nouveaux éléments viennent s’ajouter au dossier assez balèze, qui éclabousse la hiérarchie policière. Les responsables de la Diss à qui le chef de l’Etat à demandé de boucler l’enquête en 48 heures se rendent compte à chaque minute qui passe, qu’il y a de nouvelles indices à charge et à décharge contre le directeur général de la Police nationale.
A ce stade de l’enquête, nos sources sont formelles : personne ne peut dire de façon formelle, qui a fait quoi, avec qui, même si des indices graves compromettent les deux anciens directeurs de l’Office central de contrôle et de répression du trafic illicite de stupéfiant (Ocrtis). Pour le moment, les enquêtes se poursuivent, mais il est fort à craindre qu’une partie de la police s’emploie au quotidien, pour laver le principal mis en cause, en l’occurrence le commissaire Abdoulaye Niang et tous les moyens semblent bons pour le mettre hors de cause. Pis encore, il y a une dose de manipulation dans les informations qui sont véhiculées dans les médias, avec en toile de fond la seule culpabilité de celui qui a révélé le scandale.
lequotidien.sn
DROGUE DANS LA POLICE – Lenteurs dans le bouclage de l’enquête de la Diss : Pathé fait attendre Macky – De nouveaux éléments retardent le dépôt du rapport
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C’est pas toute la police qui est pourrie. C’est une partie du sommet. Il y a quand même une partie qui a dénoncé et alerté depuis Février. Si le ministre de l’intérieur avait fait le nécessaire, le problème serait réglé entre policiers sans que le public en sache quelque chose. Et il y a une chose que la presse des 100 omet. L’accusé protégé du ministre de l’intérieur, et surement du président aussi, aurait financé des campagnes électorales.
Cela devient intéressant lorsqu’on se rappelle une chose: le président de la chambre de commerce de Dakar a « gagné » lors des dernières élections sur la base d’une fraude massive. La cour d’appel a invalidé l’élection et a demandé de reprendre les élections. Le président Macky Sall a dit: « Non ! On ne reprend aucune élection. On maintient celui qui a fraudé. » Seul bizarrerie, celui qu’il faut maintenir par force avait aussi financé la campagne… du gars. Décidément, la seule conclusion qu’on peut tirer est que tous les milliards ne viennent pas du « keccax »du Burkina Faso.