Le rapport de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants OCRTIS), comme l’ont dit, ce mardi, nos confrères du journal Le Quotidien, est vraiment stupéfiant, et pour cause. En effet, un enregistrement explosif sur l’implication ou supposée comme tel du ci-devant patron de l’OCRTIS circule présentement à Dakar, selon des sources généralement bien informées. Lesquelles ajoutent que c’est un agent de l’OCRTIS qui était à l’interrogatoire du Nigérian au cœur du trafic de la drogue qui saoule toute la Police, qui en est à l’origine. Car, lorsqu’il a senti que l’audition musclée dudit Nigérian prenait des tournures insoupçonnées contre le directeur général de la Police nationale, il a, pour l’histoire, pris le soin d’enregistrer les déclarations du prévenu nigérian.
Il a été d’autant plus inspiré, selon nos informateurs, qu’aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, est Cheikhna Cheikh Sadibou Keita qui a procédé à l’arrestation du dealer qui a été gravement accusé par ce dernier. En d’autres termes, au lieu de noyer le directeur général de la Police nationale, le dealer de drogue a, dans l’enregistrement en question, accablé le ci-devant patron de l’OCRTIS.
Outre cet enregistrement qui risque de faire craqueler le peu d’image qui restait à la Police, il y a qu’au sein de l’OCRTIS, ça déballe grave, très grave d’ailleurs contre Cheikhna Cheikh Sadibou Keita. De ses passages aux Commissariats de Louga et Kolda où il a respectivement servi, son atelier de menuiserie, le bar que gérait son fils Adrien, à la Cité Djily Mbaye, rien n’a été laissé au hasard.
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Quand ça commence à déballer de toute part, il faut donner un grand coup de pieds dans la « fourmilière comme disait le Général Rimbaud pendant l’affaire dite du « Rimbow Varrior » (sabotage du bateau des militants écologistes Français).
Je ne peux imaginer un seul instant qu’un commissaire aussi rigoureux et intègre que Codé M’bengue puisse entrer dans un micmac aussi indigne d’un gradé de son rang!