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Drogue: la police nationale se déchire

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Au sujet du ‘’scandale’’ de la drogue dans la police, Le Quotidien, auteur des révélations, titre : ‘’Le procureur reprend l’affaire en main’’. ‘’Le procureur de la République, écrit le journal, a décidé de s’auto-saisir de l’affaire de la drogue qui implique le directeur général de la police nationale pour situer les responsabilités’’.

Même le chef de l’Etat, ajoute Le Quotidien, a demandé ‘’un rapport circonstancié’’ dans cette affaire. Pour le journal, ‘’il y a urgence que le président de la République règle cette question +gênante+, pour reprendre le mot d’un diplomate étranger’’.

Dans Le Quotidien toujours, le président du Groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), Moustapha Diakhaté, annonce qu’il va ‘’introduire une question orale pour interpeller’’ le ministre de l’Intérieur, Général Pathé Seck.

Le journal L’As indique que le commissaire Codé Mbengue, ancien patron de la policé, cité dans cette affaire, ‘’va en procès’’. Mais le principal mis en cause dans ce scandale, l’actuel directeur général de la police nationale, Abdoulaye Niang ‘’tombe des nues’’, ajoute le quotidien.

L’As souligne que le passé du commissaire Cheikna Keïta, ex-patron de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) et auteur du rapport accusateur, ‘’sera +revisité+’’. Le journal rapporte le témoignage d’un ancien de la police qui déclare : ‘’L’actuel DGPN (Abdoulaye Niang) n’a pas même de maison, il lui arrivait de venir au bureau en bus’’.

Selon L’Observateur, ‘’le commissaire Keïta explique au procureur les péripéties de l’affaire de la drogue dans la police’’. Le journal écrit : ‘’Dans un rapport en date du 17 juin dernier, le commissaire Cheikhna Keïta (….) explique au procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, pourquoi il a arrêté et déféré le Nigerian Raymonde Ike Akpa alias Austin’’.

Le journal ajoute : ‘’+C’est pour faire la lumière sur ces comportements présageant de l’existence autour de l’OCRTIS d’un trafic de drogue alimenté à partir des saisies opérées par ce service, de complicité dans des activités d’importation et distribution de drogue et de corruption à grande échelle+’’.

Mais, note encore L’Observateur, pour les agents de l’OCRTIS, ‘’c’est le voleur qui crie au voleur’’.

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