Nul n’ignore que la chaleur s’est invitée dernièrement sur toute l’étendue du territoire. Mais c’est sans noter que ce réchauffement n’est pas simplement climatique. Car, plusieurs secteurs du pays sont pratiquement en ébullition. Parmi eux, l’éducation, la santé, la presse. Pour ne citer que cela.
Pour revenir au secteur de l’éducation, l’année scolaire a été marquée par des perturbations causées par un mouvement d’humeur des professeurs. Mais, cette fois ci ce sont les inspecteurs de l’Education qui continuent de ruer dans les brancards. En effet, le secrétaire général El Cantara Sarr et ses camarades du Siens ont décidé de faire monter la lutte d’un cran en battant pour la première fois dans l’histoire du système éducatif sénégalais, le pavé dans les rues de la capitale.
La marche est prévue le 28 septembre prochain. Cette manif entre dans le cadre du 9ème plan d’actions. Si les inspecteurs manifestent aussi, c’est parce qu’ils sont mécontents du sort qui leur est réservé par les autorités.
Ils interpellent le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam avant que la situation ne dégénère.
En ce qui concerne les travailleurs de la santé l’attente fut toujours longue. Et cela malgré les directives du Chef de l’Etat. Ces derniers viennent de dérouler leur 11ème plan d’action et cela sans retenue.
Mballo Dia Thiam et Cie comptent faire six régions (Kaolack, Kaffrine, Tamba, Sédhiou, Kolda et Ziguinchor) avant de continuer sur d’autres axes de l’intérieur tels que Diourbel, Louga jusqu’à Matam
Et, au-delà de la marche prévue le 13 septembre à Kolda, des grèves sont également prévues les 18, 19, 25 et 26 septembre avec des activités de boycott sans le respect du service minimum. A travers ce plan d’actions, « And Guesseum » veut interpeller le gouvernement sur « l’urgence d’organiser des négociations sur le régime indemnitaire ».
Parallèlement aux travailleurs de la santé, le personnel de l’agence de presse national (Aps) a déterré la hache de guerre. Depuis le 6 septembre ces hommes de média se sont engagés dans un mouvement d’humeur sans limite.
96 heures de grève renouvelables. Ils dénoncent leurs mauvaises conditions de travail. Pas d’internet, pas de téléphones et une mauvaise gestion de la direction générale. Une bataille à laquelle s’est jointe le Synpics, qui a décidé de venir en renfort, en soutien à leurs camarades.
Au regard de ces faits on se demande : qu’est ce qui a changé en Macky Sall depuis lors? Car le pays respire au rythme de grèves incessant, qui sèment le doute sur la gestion du pays par Macky et ses troupe
SEUL REMEDE ET UN SEUL SONKO
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