Le Grand Serigne de Dakar, El Hadji Bassirou Diagne invite les hommes politiques à orienter davantage leurs discours sur les questions relatives à la dégradation des mœurs et de la violence qui minent le pays, que dans la politique politiciennes. Le chef coutumier a fait cette déclaration hier, jeudi 5 janvier, lors du traditionnel «Sarakhou Ndakarou» organisé annuellement au siége de la collectivité Lébou à Dakar Plateau. Plusieurs récitals du Saint Coran ont été effectués et des prières formulées pour la paix et la concorde dans le pays.
La dégradation des mœurs et son lot de violence doivent mériter toutes les attentions dans le pays. C’est la conviction d’El Hadji Bassirou Diagne, Grand Serigne de Dakar qui a présidé hier, jeudi 5 janvier, le traditionnel «Sarakhou Ndakarou» ou journée de prières organisée annuellement au domicile du défunt « Ndéye Ndiambour », feu El hadji Ismaïla Guèye, sis à l’avenue Lamine Guèye angle Carnot au Plateau.
Devant une assistance composée des représentants des douze «penc» de Dakar, des villages traditionnels de la banlieue, mais aussi de représentants des différentes familles religieuses, le chef coutumier a appelé les hommes politiques à plus de responsabilité devant l’escalade de la violence que connaît actuellement le pays. «Dans ce contexte préélectoral, on doit aller vers l’essentiel et éviter de se jeter des pierres. Si vous casser la tête ou vous tuez votre propre parent, c’est vous qui serez encore là pour porter le deuil», a-t-il déclaré.
Pour le Grand Serigne de Dakar l’essentiel doit aujourd’hui être ailleurs. «Les hommes politiques doivent plutôt se pencher sur la nécessité de trouver des solutions à la dégradation des mœurs dans le pays que dans les querelles purement politiciennes. Ce sont les cas d’adultères et de violences relatés quotidiennement dans les rubriques de faits divers.»
A son avis, «les hommes politiques de tout bords doivent se pencher sur la prostitution, les cas d’adultères, et d’inceste que l’on relate quotidiennement dans la presse. Pourquoi les hommes politiques n’en parlent pas. Chacun, les hommes religieux y compris, doivent prendre ses responsabilités. Il faut que nous nous unissons et laisser les histoires de clans qui sont aujourd’hui la source des dispersions que nous connaissons au sein de la communauté», lance-t-il.
Pour le «Sarakhou Ndakarou» de cette année, plusieurs exemplaires du Saint Coran ont été récités pour la paix et la concorde à Dakar et dans tout le pays. C’était sous la direction de l’imam Baye Dame Diéne et du chef religieux Tafsir Sakho. Mais aussi en présence du « Ndéye Jirééw » El hadji Sangoné Diagne, du « Saltigué » El hadji Lamine Ndiaye Massogui, du « Grand Jaraaf » El hadji Baye Meissa Paye.
Le Président des « Freys » de Dakar El hadji Ousmane Diop Yahya, de l’Imam El hadji Baye Dame Diéne, des Dignitaires des 12 « Pinth », des Grands Notables, des Chefs de villages traditionnels et des représentants de toutes les Confréries du Sénégal ont également pris part à la cérémonie. Ce rituel, qui date de 1895, est ainsi perpétré aujourd’hui par les douze quartiers traditionnels de Dakar, mais aussi ses grands dignitaires.
sudonline.sn
BASSIROU DIAGNE TU TE FOU DE NOUS LES LEBOUS AUTENTIQUES LE VRAI GRANDS SERIGNE DE DAKAR N’EST PAS TOI TON NON DE FAMILLE EST DIAGNE BASSIROU DIAGNE MARIEME DIOP TA DEFUNTE MERE EST UNE DIOBENE DE VRAI MAIS TOI EL HADJ BASSIROU DIAGNE TU EST LE FOISSOIYEUR DE LA COLLECTIVITE LEBOU TU EST NOTRE HONTE HONTE HONTE HONTE DE LES LEBOUS ORIGINALES MOI EN PERS. JE SUIS MENBRE DE LA FAMILLE DIALY N’GONER SINGARY NGONER YAYI DIAL MES ORIGINES SE TROUVE A LA RUE CARNOT CENTRE VILLE