L’attribution des sie?ges aux de?pute?s e?lus des partis est un exercice difficile pour les instances dirigeantes des formations politiques. Lors des partages de sie?ges, l’on assiste le plus souvent a? la confiscation du poste au pro- fit desdits ‘’grands militants’’ ou militants de premie?re heure. Cette the?orie de partage fait des me?contents au sein des formations politiques.
Elle de?bouche a? la de?mission de militants qui se disent abuse?s. Ils plient ge?ne?ralement leurs bagages pour rejoindre d’autres partis. En effet, dans le cadre des e?lections du 31 janvier dernier, alors que les re?sultats globaux provisoires des e?lections le?gislatives et pre?sidentielles premier tour ne sont pas encore valide?s par le Conseil constitutionnel de transition, la pole?mique autour de la re?partition des sie?ges bat son plein au sein de certaines formations politiques.
Le respect du quota des femmes et celui du taux d’analphabe?tes est a? l’origine des discordes. Cette sempiternelle pole?mique autour de la re?partition des sie?ges tend a? e?tre une tradition.
Par manque de me?thodes fiables de partages des postes, plusieurs partis politiques perdent de gros militants. Pour parer a? ce re?curent proble?me, n’est-il pas judicieux d’attribuer les sie?ges en fonction des voix obtenues par les candidats aux le?gislatives ?
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