XALIMANEWS- Néné Fatouma Tall et Dame Diop, respectivement ministre de la Jeunesse et ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage, ont dégagé toute responsabilité de l’Etat du Sénégal face au phénomène de la recrudescence de l’émigration clandestine. Selon eux, les autorités ont mis des dispositifs pour permettre à ces jeunes d’avoir une qualification ou un métier.
« Je réfute la thèse de penser que les jeunes, ils partent parce qu’il y a un problème d’emploi au Sénégal. C’est vrai que c’est une des raisons, mais ce n’est pas la seule raison », a déclaré le ministre de l’Emploi.
Pour Dame Diop, « les jeunes, aujourd’hui, partent parce qu’ils pensent que de l’autre côté, c’est l’Eldorado. Mais ils partent aussi parce qu’ils ont une certaine pression au niveau de la société. C’est la raison pour laquelle, je dis que c’est un raccourci de dire qu’ils partent parce que c’est un problème d’emploi », s’est-il défendu sur les ondes de la Rfm.
La ministre de la Jeunesse embouche la même trompette. Donnant l’exemple de la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER), Néné Fatouma Tall est convaincue qu’avec ces mécanismes mis en place par l’Etat du Sénégal, les jeunes peuvent rester et réussir au pays.
« Avec tous les mécanismes mis sur pied par l’Etat du Sénégal, les jeunes doivent être davantage informer qu’il y a des mécanismes qui les incitent à rester sur place et réussir au Sénégal », a-t-elle soutenu. Avant d’ajouter : « La Der par exemple, a beaucoup financé du côté des jeunes ».
Des centaines (100) de jeunes dont la majorité, des pêcheurs venus de Saint-Louis (Nord), Joal (sud-est de Dakar), Mbour (ouest), se sont embarqués dans des pirogues pour rejoindre les îles Canaries, en Espagne. Samedi 24 octobre, au moins 20 jeunes de la Langue de barbarie, ont perdu la vie suite à l’explosion du moteur de leur pirogue.
Pressafrik