Sur un autre volet, Arona Coumba Ndoffène Diouf a fait un bilan des 50 ans d’indépendance du Sénégal, et plus particulièrement des 10 années de l’alternance. « Après 50 années d’autonomie, le Sénégal se retrouve parmi les pays les pauvres du monde », regrette le professeur Diouf qui fait remarquer que la gestion du régime libéral est pire que celle des socialistes. « En six ans d’alternance, ce que nous avons eu en donation et prêts d’argent fait dix fois plus que ce que le Sénégal a obtenu entre 1963 et 2000 », souligne t-il. Et de conclure : « nous devions avoir six fois plus que ces réalisations. Dans toutes les régions, il devait y avoir des échangeurs, et des routes bitumées dans toutes les localités ».
L’opposition également n’a pas échappé aux attaques du chercheur. Celle-ci, déclare-t-il, « est une opposition de camaraderie et, non de conviction et engagée dans la résolution des problèmes des Sénégalais ». D’où le sens de sa candidature pour 2012.
« Ma candidature peut ne pas être définitive »
L’universitaire a aussi abordé la question de sa candidature à l’élection présidentielle 2012, qui selon lui, pourrait ne pas être définitive : « Ma candidature peut ne pas être définitive ». Et la chose qui pourrait l’amener à renoncer cette candidature, c’est l’unité des différents mouvements citoyens. « Si tous les mouvements forment une alliance, choisissent un candidat qui a le meilleur profil, je me rangerai derrière lui », a expliqué le professeur et chercheur. Dans cette perspective, « les leaders de ces mouvements doivent se rassembler et choisir non pas celui qui a un leadership mais, celui qui porte la voix ».
Si M. Arona Coumba Ndoffène Diouf en est arrivé à prôner l’unité des mouvements sociaux, il pense qu’il est temps pour que ceux-ci ne soient pas infiltrés. A cet effet, M. Diouf cite l’exemple de la « Génération du concret » qui rappelle-t-il, « se disait un mouvement apolitique pour finalement être un mouvement de soutien au Parti démocratique sénégalais ».
D’autre part, dira-t-il, « nous devons essayer de nous joindre pour ne pas transformer ces mouvements sociaux en arène politicienne ». Cela du fait que les populations n’ont plus confiance aux politiciens.
Mr Diouf,
Je suis derriere vous et je pense que le Senegal a besoin de gens comme vous afin que le pays puisse allez de l’avant..
Bonne chance.