« Qui est plus tordu que celui qui empêche que dans les mosquées d’Allah, on mentionne Son Nom, et qui s’efforce à les détruire ? … » (Sourate 2 ; Verset 114)
En lisant ce verset, les personnes ou les collectivités ayant fermé les mosquées de leurs obédiences violent librement le verset en question. Ce qui est en porte-à-faux avec leur foi et leur appartenance à l’islam.
Toutefois, nous ne pensons pas qu’il s’agit d’une violation délibérée ou par ignorance. Mais, plutôt , par inattention. C’est-à-dire par inadvertance. Or c’est cela la fraternité islamique.
Cependant, s’ils persistent dans la violation des ordres divins contenus par le verset en question, ils se trouveront dans l’antichambre de l’apostat.
La prudence en la matière est compréhensible. C’est-à-dire qu’une fois que l’accès aux lieux de cultes n’est pas interdit , s’abstient qui voudra . Et , ce, à titre individuel , y compris l’Imâm.
Ce qui vient d’être dit ne doit point être confondu avec la décision du pouvoir Exécutif. Car en dehors du pouvoir Exécutif, le libre accès aux mosquées est réglé par le Coran sans que nulle autorité religieuse ne puisse passer outre.
En d’autres termes violer l’interdiction gouvernementale, en son temps, était, à la fois, un délit doublé d’un péché. La prière en violation du décret présidentiel devient, ipso facto, un péché. Aujourd’hui que les mosquées sont rouvertes, les interdire par ordre d’une autorité religieuse relève, pour le moins que l’on puisse dire, d’un abus de pouvoir.
Dr Ahmed Khalifa Niasse.