Un grand homme politique m’a dit un jour : «en politique il y a ceux qui pensent et osent et ceux qui pensent mais n’osent pas». Oui je crois bien à cette affirmation. Pour devenir le quatrième Président de la république du Sénégal en 2012, monsieur Macky Sall a eu le courage d’oser en 2008, tourner le dos aux privilèges et honneurs dont il bénéficiait. Et en 2014 il a encore eu le courage d’oser matérialiser une grande pensée, une vision, une démarche : le PSE dont l’exécution est entrain de changer totalement le paysage sénégalais sous toutes ses formes. Il est donc tout à fait normal pour ne pas dire attendu de tout proche collaborateur du Président de la république Monsieur Macky Sall, de revisiter cette déclaration de Winston Churchill « Agissez comme s’il était impossible d’échouer.» Pour avoir oser, monsieur Souleymane Jules Diop, Ministre Secrétaire d’État chargé du suivi du Pudc et son équipe ont réussi ce que d’aucuns pensaient impossible. En effet, réunir à Dakar deux jours durant plus de 400 hommes d’Affaires et Experts de la Diaspora avec des locaux, n’est pas une mince affaire. D’abord il a le mérite d’avoir pensé un si grand Forum et ensuite pour sa faisabilité, oser faire confiance à une équipe de femmes et d’hommes responsables issus de la Diaspora, qui militent depuis des décennies pour le développement du Sénégal. Dans les Misérables Victor Hugo tient ce conseil « Que ceux qui ne veulent pas de l’avenir y réfléchissent. En disant non au progrès, ce n’est point l’avenir qu’ils condamnent, c’est eux-mêmes. » Il va sans dire que ce ne sont pas les sénégalais de la Diaspora qui ne veulent pas de l’avenir et qui disent non au progrès. Voilà des citoyens qui sont partis du Sénégal chercher un avenir meilleur pour revenir avec le progrès. Pour se faire certains vont jusqu’à braver les interdits, d’autres risquent leur vie chaque jour pour le bonheur et le bien être de leur famille au Sénégal. Ces braves citoyens sénégalais pensent exactement comme Robert Mallet «Ce n’est pas l’impossible qui désespère le plus, mais le possible non atteint.» Et il est reconnu qu’ils participent véritablement au développement de leur pays d’accueil respectif.
Malgré l’environnement mondial en déséquilibre, leurs transferts envers le Sénégal restent constants (1000)milliards de francs Cfa prévus pour 2016. Parmi cette Diaspora sénégalaise on dénombre : des hommes d’affaires avec d’énormes ressources financières ; d’autres en mesure de mobiliser pour le Sénégal des capitaux considérables ou des Partenaires pour des projets structurants. Toujours parmi cette Diaspora l’Expertise avérée des hauts cadres sénégalais dans divers domaines est reconnue et recherchée par les plus grandes sociétés à travers le monde. Dès lors l’État du Sénégal doit-il laisser en rade cette grande richesse humaine et financière dont les populations sénégalaises ont énormément besoin ? Doit on rappeler que la Diaspora sénégalaise de par ses transferts est un élément qui participe à la stabilité du pays depuis des décennies ? La Diaspora sénégalaise ne peut pas et ne doit pas être considérée seulement comme un vivier électoral pour tel ou tel parti politique. Non elle a surtout, un rôle économique, financier ; un rôle de transfert de compétences et de savoir faire, pour le développement du Sénégal. C’est dans ce cadre et seulement dans ce cadre que ce FORUM du Pudc a été organisé et non pas pour financer le Pudc mais au contraire pour lister les différentes opportunités à saisir par la Diaspora dans ce grand chantier ouvert par le PSE . Comme disait l’autre, pour le Ministre Souleymane Jules Diop et son équipe : c’est çà la réalité.
Ambassadeur Aliou Ndao Fall
Secrétaire National chargé de la Diaspora Apr
Rien que cette grosse faute dans le titre de cet article, donne la nausée ! Dites à ce grand cadre-manioc de l’APR, ambassadeur défenestré par Macky, qu’on dit: « un tant soit peu » ! On est où là ?
Merci Jambar1 en effet une grosse faute par manque d’attention Il s’agit bien » d(un tant soit peu »