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EN PERSPECTIVE Dites désormais, M. le Président Karim Wade

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Faudrait-il appeler désormais Karim Wade, M. le Président de la République ? La question mérite d’être posée. D’autant plus que la volonté supposée ou réelle du Chef de l’Etat de se faire succéder par son fils à la tête de la magistrature suprême se confirme chaque jour davantage par des actes que pose Abdoulaye Wade.

Et la gifle enregistrée le 22 mars 2009 lors des élections municipales n’ébranle guère le président Wade. Pour rappel, Karim Wade, avait été battu dans son propre bureau de vote à Point E.

Pour répondre à ce avertissement des Sénégalais, Abdoulaye Wade, attribue à son fils le tire de ministre d’Etat, Ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures. Karim Wade contrôle la Terre, la Mer et le Ciel. L’armée est confiée au numéro 2 de la Génération du Congrès. Et comme si cela ne suffisait pas, Karim Wade est invité dans tous dossiers.

Dans l’audience burlesque que son père avait accordée aux patrons de presse ; l’attribution de fréquence TFM à Youssou Ndour, Karim Wade omniprésent, double le ministre de l’Information.

Maintenant, il “phagocyte“ le département des Affaires étrangères. Sinon comment comprendre que le père ait choisi le fils pour intervenir dans le dossier de Clotilde Reiss. La diplomatie sénégalaise tant chantée depuis Léopold Sédar Senghor aurait-elle perdu de sa superbe ?

Non ! Nous ne le pensons pas. Le Sénégal dispose de diplomates chevronnés capables de gérer sans tambours ni trompettes, les dossiers les plus sensibles au monde.

L’immixtion de Karim Wade dans les toutes les affaires, démontre simplement si le besoin en était, la dévolution monarchique du pouvoir prêtée à Abdoulaye Wade.

Pourtant, le secrétaire général de la PDS s’est montré tout le long de son parcours qu’il était “allergique“ à toute forme de dyarchie au niveau de son parti mais aussi au sommet de l’Etat.

Sérigne Diop, Ousmane Ngom, Jean Paul Dias, en ont fait les frais avant l’accession de Wade au pouvoir le 19 mars 2000.

Idrissa Seck, le fils putatif également. Macky Sall qui a su traduire les “éléphants blancs“ du Maître en réalité ne dira pas le contraire.

Mais le fils peut lui, se permettre de gérer plus de 400 milliards sans rendre compte à qui que ce soit. Il peut même se permettre de payer des lampes à coût de millions ; réfectionner le bureau de son garde du corps à des dizaines de millions ; être mêlé dans l’affaire de la Sudatel. Mais le fils reste le fils. La justice est tenue de rester à carreaux. Quant à l’Assemblée nationale véritable caisse de résonance des Wade, gare au député qui osera l’inviter à s’expliquer. La machine est mise en branle. Et tous les coups sont permis. Mais la souveraineté nationale appartient au peuple. Un peuple qui a déjà donné son avertissement le 22 mars 2009. Même si Wade refuse de voir la réalité !

sudonline.sn

8 Commentaires

  1. Il faut que ces bâtards comprennent que ce pays ne les appartient pas et que les Sénégalais ne sont pas leurs sujet, nous sommes prêt à nous sacrifier pour ce pays mm s’il faut faire une guerre civile nous sommes prêt

  2. c’est vous les vrais batards, nous sommes en train de travailler ce pays qui nous appartient tous. Il faut refuser d’etre des cons, engagé vous sur le chemin du travail c’est le seul salut de notre cher pays maintenant si vous pensez etre audessus de tout le monde pour allumer le pays dans vos reves vous vous trompez lourdement puisque ce pays n’appartient pas à vos peres. Il faut utiliser la tete avant d’ecrire ses jurons

  3. nous sommes pres a mourir disent les 3 premiers intervenants,mon oiel,ils seraient les premiers,au coups defeu a aller se refugier dans les jupes de leur mere.
    Ces discours guerriers on peut les tenir derriere un clavier d’ordimnateur,mais non dans la rue,on se connait ici.

  4. le senegal appartient aux senegalais et non a une famille ,ceux qui crient quand on touche cette famille ,ce sont ceux les djammes du president et fils car ils ont leur interet propre et non celui du peuple ,donc le senegal est un pays qui se dirige par voie des urnes et non la dynastie monarchique,merci

  5. suis né dans la politique et j,ai tutoyé beaucoup de politiciens,j,ai meme dirigé des bureaux de vote et j,ai meme pas le BFEM,donc des petits cons comme ndoye et guerrier n,ont aucune idee de ce que je dis. je les comprends parce que j,ai connu beaucoup de gens comme eux,ils sucent les politiciens pour se nourir mais je les blament pas parcequ,ils ne leurs reste plus rien ,ni la dignité ni le courage de les affronter.je partis du pds et du ps en meme temps et ils sont egales sur tous les coups,donc ne venez pas m,amerder avec avec vos conneries,vous avez vu les changements a l,aeroport seulements les noirs passent a l,escaner les blancs non.vous ne comprenez rien,toujours vous serez manipuler.on n,as pas la meme education,depuis combien d,années il est au senegal,il n,as jamais vecu ici ,il ne nous connait pas et ignore notre pauvreté,il veux juste se remplir les poche et c,est tellement facil en afrique noir parcequ,on a confiance a tous les nouveaux venus(complexes).on verra dans dix ans.

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