Ousmane Tanor Dieng muscle son discours ! “Si Abdoulaye Wade ne veut pas partir par les cartes, il faut le faire partir par des bâtons“. C’est en substance ce qu’a déclaré hier, dimanche 24 octobre Ousmane Tanor Dieng. Selon le leader socialiste qui était en visite de proximité dans le département de Pikine dans la banlieue dakaroise, le Parti socialiste (Ps) est le parti le plus fort du pays du point de vue de la massification. Entre autres sujets abordés durant cette visite figurent également l’élection présidentielle de 2012, l’unité au sein de Bennoo, la situation nationale et la nomination d’Abdou Diouf pour un deuxième mandat à la tête de la Francophonie.
Le leader socialiste Ousmane Tanor Dieng, a déclaré hier, dimanche 24 octobre, que le parti socialiste était le parti le plus fort du pays. Le Secrétaire général du Parti socialiste était en visite de proximité dans le département de Pikine, banlieue dakaroise. Entre autres sujets abordés, figurent l’élection présidentielle de 2012, l’unité au sein de Bennoo, la situation nationale et la nomination d’Abdou Diouf pour un deuxième mandat à la tête de la Francophonie.
Dans le cadre du travail de proximité entamé par le bureau politique du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, Secrétaire général de ladite formation politique a rendu visite hier, dimanche 24 octobre aux militants socialistes du département de Pikine dans la banlieue dakaroise. Ousmane Tanor Dieng a jugé nécessaire “d’aller trouver les militants là où ils habitent, dans leur salon, leur grand place, échanger avec eux et avec les populations, leur donner des informations sur la situation nationale, sur le fonctionnement de Bennoo Siggil Senegaal, sur les perspectives et les convaincre qu’il est temps que Abdoulaye Wade s’en aille“.
Selon le leader socialiste, « le président de la République a déjà fait ce qu’il a pu faire ». « Ce qu’il n’a pas fait pendant dix ans, si on lui ajoute un second mandat, ce n’est pas en ce moment qu’il le fera d’autant plus que ce n’est pas lui qui dirige à présent le pays mais c’est son fils qui prend les décisions essentielles ».
Sur ce, Ousmane Tanor Dieng dira : “cela ne doit pas continuer et les jeunes l’ont exprimé partout où nous sommes allés dans la banlieue. Ils disent qu’ils ne l’accepteront jamais cela. Ils ne veulent plus qu’en 2012 Abdoulaye Wade passe à la tête de l’Etat un seul jour“.
« Il faut le faire partir dans la démocratie via les cartes. Maintenant s’il ne veut pas partir démocratiquement, nous prendrons tous les moyens nécessaires pour qu’il respecte le verdict des urnes. Je suis persuadé qu’à la suite du verdict des urnes, la population Sénégalaise qui rejette Abdoulaye Wade et son mode de gestion familiale et partisane du pouvoir ne va pas regarder sans agir qu’on laisse le Sénégal dans les bas fonds d’une succession monarchique. Nous nous bâterons contre cela et nous allons sensibiliser les populations sur cela“, déclare-t-il.
Et soudain OTD muscle son discours : “Si Abdoulaye Wade ne veut pas partir par les cartes, il faut le faire partir par des bâtons“.
S’agissant de l’unité au sein de Bennoo Siggil Senegaal, Ousmane Tanor Dieng de réitérer tout l’attachement de son parti à cette unité et à la consolidation de cette coalition.
En ce qui concerne la situation sociale, le leader socialiste soutient qu’ « elle devient de plus en plus difficile et intenable. Le pouvoir d’achat des Sénégalais a dégringolé. En dehors de cela, les denrées de première nécessité coûtent de plus en plus chères, personne ne s’en sort plus ». Pour ce qui est de la nomination de l’ex-président de la République du Sénégal à la tête de la Francophonie pour un deuxième mandat, Ousmane Tanor Dieng s’en « réjouit naturellement ».
Pour lui, “Abdou Diouf a commencé un certain nombre de chantiers au niveau de la Francophonie et les principaux pays membres de l’OIF veulent qu’il continue ce travail. C’est une bonne chose qu’on le reconduise à ce poste. C’est un honneur pour notre pays d’avoir un Sénégalais à la tête de la francophonie“.
Auparavant, la délégation du Ps s’est rendue au domicile de Abdoul Moutalib, chérif et petit fils du prophète qui, après lui avoir formulé des prières lui a garantie sa nomination en tant président de la République du Sénégal.
Le chérif qui s’indigne de la précarité dans laquelle vit le peuple sénégalais depuis l’alternance estime que seule une alternance du régime de l’alternance peut redresser la barre.
(Stagiaire) avec A. T
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