XALIMA NEWS – Après le Sud où il avait campé du 19 au 25 février 2015, visitant trois régions que sont Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, lors d’une tournée économique à forts relents politiques, SMS fait cap sur le bassin arachidier. Il va à l’assaut du Centre. Selon nos capteurs, il va effectuer une tournée dans les régions de Kaolack et Kaffrine du 11 au 15 avril prochain. Du 11 au 13 avril, il sera dans la région de Kaolack, où il va, entre autres activités, procéder à la pose de la première pierre de la route Nioro-Keur Ayib. Ensuite, du 14 au 15 avril, le successeur de 3W sera dans la région de Kaffrine, où tout est prioritaire. D’ailleurs, soufflent nos machins, il présidera là-bas un Conseil des ministres décentralisé le 15 avril. La veille se tiendra un Conseil interministériel qui sera présidé par le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne.
Mais, au-delà de l’aspect officiel de cette visite, il faut dire que c’est une véritable opération de charme que SMS compte faire à l’endroit du Saloum. Une zone à enjeux, d’autant plus que c’est le grenier de Sunugaal. S’il contrôle le Sine de main de maître, tel n’est pas le cas dans le bassin arachidier, où progressistes et socialistes demeurent forts. «Kor» Marième Faye va certainement mettre à profit cette tournée pour consolider mais surtout élargir davantage les bases de son parti dans cette partie de Sunugaal, quitte à puiser dans les rangs de ses deux alliés les plus en vue, le Parti socialiste (Ps) d’Ousmane Tanor Dieng qui a une base solide à Kaffrine (le maire est socialiste en la personne d’Abdoulaye Wilane) et l’Alliance des forces de progrès (Afp) de Moustapha Niasse dont le fief naturel est le Saloum. SMS réussira-t-il à démanteler ces solides bases de ses deux principaux alliés ? Toujours est-il que ce ne sera pas une chimère, vu l’expérience politique de Niasse Coumba Abdallah et d’OTD.
Le Populaire
Un rappel pour montrer à la population du Saloum les mensonges et la manipulation qui les attend.
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Ils vont jusqu’à dire qu’ils ont budgétisé les promesses, et l’Assemblée vote. Mais deux ans après, le budget n’est toujours pas appliqué, et aucun député pour lever le doigt et demander où est passé l’argent budgétisé.