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Enquete sur le scandale sexuel à Asselar La vérité sur une histoire sexe…traordinaire

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L’affaire du scandale sexuel d’Asselar, impliquant une élève et le Surveillant général du collège d’enseignement de Ouagou Niayes (Dakar), n’a pas encore livré tous ses secrets. Retour sur les lieux de l’esclandre qui secoue la capitale et ses environs.

«C’est un éducateur modèle. Jamais un parent d’élève ou un élève ne s’est plaint du comportement de A. D. », s’exclame, ahuri, M. Mbengue, directeur de l’établissement scolaire Asselar, sis à Ouagou Niayes (Dakar). Assis sur un fauteuil derrière son bureau au décor chargé de livres et de brochures, il affiche la mine des mauvais jours. Dans son caftan bleu brodé de fil doré, M. Mbengue se torture les méninges. Il a encore du mal à croire l’esclandre qui secoue salement son école. Son Surveillant général, A. D, pris en photo, la tête entre les cuisses d’une de ses élèves N. Kh. M., une mineure de 17 ans, en train de lui lécher les parties intimes. Révélée par un journal de la place (Rewmi), l’affaire est bourrée de détails sordides. Selon certains témoignages, le surveillant indélicat aurait fait chanter la jeune fille pour obtenir d’elle des faveurs sexuelles. En contrepartie, il lui aurait promis des copies de l’examen blanc et des cours de rattrapages gratuits. L’élève, qui a immortalisé la scène avec son téléphone portable, a commis l’irréparable en la transférant sur le téléphone d’une de ses camarades indiscrètes. Le directeur, jusque-là perplexe, affirme avoir été mis au parfum, le vendredi dernier, par la mère, l’élève et une dame qui a soutenu être la tante de N.Kh.M. C’est cette dernière qui aurait signé l’article paru dans ledit journal: Visages des jours de drame, les femmes ont débarqué ce jour-là en trombe dans le bureau de M. Mbengue, décidées à faire la fête au surveillant perfide.

A. D. parle d’un montage et menace de se suicider

«Malheureusement, il n’était pas sur place ce jour-là, raconte le directeur de l’école Asselar. Cela faisait deux jours qu’il s’était absenté, parce que sa femme était souffrante. D’ailleurs, lorsqu’on l’a appelé pour lui demander de venir nous rejoindre dare-dare à l’école, il était au garage «Pompiers», prêt à embarquer dans un véhicule pour un voyage. Il a donc rebroussé chemin sur notre demande. Dès qu’il a foulé le sol de mon bureau, la dame, qui se faisait passer pour la tante de l’élève, l’a harcelé, en lui disant qu’elle allait le traduire en justice. Elle ne lui donnait même pas le temps d’en placer une. Lorsqu’on lui a montré la photo en question, il a admis que c’était bien lui. Toutefois, il n’a jamais reconnu que c’était la fille. Il a vaguement parlé d’un montage, sans entrer dans les détails, car les femmes, hargneuses, ne lui en n’ont pas laissé le loisir. A. D. a ensuite demandé pardon, sans pour autant convaincre ses interlocutrices. Il a fini par menacer de mettre fin à ses jours.»
Devant le spectacle désolant qui s’offrait à ses yeux, M. Mbengue a supplié les parentes de la fille de les laisser instruire l’affaire, histoire d’en savoir plus. Toutefois, très remontées contre les autorités de l’établissement, elles sont reparties comme elles sont venues, avec des menaces de plainte à la Police. Ce qu’elles auraient fait au commissariat du Point E.
Depuis, le directeur des études en est, quant à lui, littéralement pétrifié. Assis sur un autre siège dans un coin du bureau, M. Diouf, le supérieur hiérarchique de A. D., n’en croit toujours ni ses oreilles, ni ses yeux. Pour avoir côtoyé des années durant le mis en cause, il n’a jamais douté de la bonne moralité de son agent. «Il a fait 17 ans de service et il n’a jamais eu un antécédent de ce genre. Au contraire, il faisait bien son travail et était très rigoureux, comme stipulé dans notre règlement intérieur. S’il avait manifesté ne serait-ce qu’une seule fois, une moralité douteuse, nous aurions pris des mesures sévères à son encontre», explique M. Diouf avant de renchérir que, pour le moment, ils ne peuvent que le suspendre de ses fonctions, en attendant de lui servir une demande d’explication. «Nous préférons agir prudemment dans cette affaire, car il pourrait être blanchi plus tard. Sur la photo que la «tante» de l’élève nous a montrés, il n’y a que le visage du surveillant, mais en aucun moment, on voit celui de la fille. A. D. parle d’un montage, donc il n’y a que les enquêteurs qui peuvent établir la vérité des faits. Nous attendons de voir la suite des événements, pour savoir si la responsabilité de l’école est engagée ou pas. A l’heure où je vous parle, nous ne savons pas l’endroit où les faits se sont déroulés. Nous avons essayé d’entrer en contact avec le surveillant, mais son portable sonne dans le vide. Depuis ce vendredi (15 juin), il n’a plus remis les pieds, dans l’établissement.»

Plusieurs élèves impliqués…

La direction de l’établissement, encore sous le choc, n’exclut pas de mener sa propre enquête. «Plusieurs élèves sont impliqués et ils seront certainement entendus par la police. Toutefois, nous avons appris, auprès des élèves, que les faits remontent à plus de 15 jours. C’est la jeune fille qui aurait montré les images à une de ses amies qui en a fait de même avec d’autres. De fil en aiguille, la photo a atterri aux mains des journalistes», commente M. Diouf. S’agissant de la jeune fille «auteure» de la photo, le directeur assure qu’il fera tout son possible pour la protéger, car elle est en classe d’examen.
Ne voulant pas trop s’épancher sur le comportement de N.Kh.M., M. Mbengue renvoie la «patate chaude» à son directeur des études. Un peu hésitant, M. Diouf laisse entendre que la demoiselle était très absentéiste et venait souvent en retard. C’est d’ailleurs ce qui poussait le Surveillant général à lui signer, à de nombreuses reprises, des billes d’entrée. Toutefois, il n’y a rien d’étonnant pour M. Diouf qui soutient que c’est le travail de A. D., ce après a voir reçu des justificatifs valables. «C’est un surveillant modèle, une personne ressource. Après son Baccalauréat, il a fréquenté l’Université Cheikh Anta Diop, avant de passer son CAP (Certificat d’aptitudes professionnelles). Il a intégré notre établissement comme instituteur, avant de gravir des échelons, jusqu’à devenir Surveillant général. Il ne mérite pas ce qui lui arrive. Il connaît bien son travail et c’est un bon éducateur. Son fils aîné, qui est actuellement en France, a été lauréat du Concours général. Il a reçu son prix des mains du Président sortant Me Abdoulaye Wade. Il a 3 autres enfants et vit aux HLM avec sa femme qui porte une grossesse avancée», témoigne M. Mbengue. Sur les motifs qui ont pu pousser la jeune fille à se livrer à de tels actes avec son surveillant; la direction ne croit pas une seule seconde a la théorie des faveurs sexuelles contre les fuites de l’examen blanc ou des cours de renforcement. Selon eux, «les surveillants n’ont pas accès aux épreuves qui sont soigneusement gardées grâce à un système interne qu’ils ont mis en place».

«Un manipulateur, pervers et maniaque sexuel»

Si du côté de l’Administration, le surveillant est décrit comme un modèle d’exemplarité, ce portrait élogieux est loin d’être partagée par les élèves de l’établissement. Certains d’entre eux, sous le couvert de l’anonymat, l’ont peint sous les traits d’un «manipulateur, pervers et maniaque». Il n’en est pas à sa première tentative, jure ce potache, la main sur le cœur. «Il n’y a pas très longtemps, il a été giflé par une élève de Seconde qui lui reprochait de lui avoir fait des avances. C’était devant toute l’école. D’autres filles se sont plaintes de cette affaire; même si cela n’est pas arrivé aux oreilles de la direction», soutient-il. Un de ses amis d’en rajouter une couche : «C’est quelqu’un de très versatile, aujourd’hui, il venait avec un visage et demain avec un autre. A. D. était très difficile à cerner.» Des témoignages qui font tache sur le beau tableau de la Direction générale. Sale temps à Asselar.

La mère de N.Kh. indexe la société

Après investigations, nous avons appris que la jeune fille habitait à quelques jets de pierres de l’école, précisément à la Zone A. Elle fréquente l’école Asselar depuis cette année. N.kh. est aussi la nièce d’une célèbre animatrice, télé. Celle-ci, jointe au téléphone, soutient ne pas être mêlée à cette affaire et nous renvoie à sa mère. Au bout du fil, Mme T. refuse de s’épancher sur le sujet, mais consent tout de même à nous dire : «Ma fille est victime des déviances de la société actuelle. Personne ne sait ce qui s’est passé entre eux (sa fille et le surveillant) et je ne vais pas le lui demander. Elle (sa fille) a déjà dit ce qu’elle avait à dire à la police. Je ne peux pas trop m’avancer là-dessus, car je n’étais pas présente au moment des faits.» (sic)

N.KH.M., CELLE QUI AURAIT PHOTOGRAPHIE SON SURVEILLANT «Chichiteuse et affabulatrice»

Son teint clair ne laissé pas indifférent. Son allure svelte et son joli petit minois ne passeraient pas inaperçus dans l’enceinte de l’établissement scolaire Asselar. Partout où elle passe, les yeux indiscrets de ses camarades se posent sur elle et ses mises sexy. N.KH.M. est tout simplement belle à guigner, selon ses camarades d’école sensibles à son charme. Celle qui aurait eu l’audace de photographier son surveillant en mauvaise posture sèmerait la pluie et le beau temps au sein de l’établissement. Elève en classe de 3e secondaire, elle s’est construite, dés les premiers mois de son admission à l’établissement, une réputation d’une fille aguicheuse. «Elle a d’abord fréquenté les cours privés Machallah, puis le lycée Kennedy, avant d’atterrir ici», nous apprend un de ses compagnons de classe. Pas brillante pour un sou, «elle a eu une moyenne faible à la dernière composition. Tout ce qui l’intéressait, c’était les fringues et les garçons. Toutes ces discussions tournaient autour de cela», balance-t-il, un brin sûr de lui. «
Un autre «péché» qui lui collait à la peau comme une ombre, c’était sa nature chichiteuse. Les témoignages sont unanimes, «N.Kh. aime beaucoup se la jouer diva, du genre enfant gâté, déplore une camarade d’école. D’ailleurs, lorsqu’elle venait d’arriver, elle faisait croire à ses copines qu’elle sortait avec A. Seck, le petit frère du chanteur Waly Seck. Après, il s’est avéré que ce n’était que des affabulations.»

SOURCE : L’OBS MARIA DOMINICA T. DIEDHIOU

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