Philosophe, journaliste et écrivain, El Hadj Hamidou Kassé est Président du Comité scientifique préparatoire du XVe Sommet de la Francophonie prévu à Dakar les 29 et 30 novembre 2015 à Dakar. Regard sur la situation nationale et les préparatifs du Sommet.
Commençons par une question d’actualité. Le Pse vient remplacer d’autres programmes qui promettaient tous l’émergence sans y parvenir. Quelles devraient être les raisons de croire à ce plan, notamment après la visite du Président à Pékin et le Groupe consultatif de Paris ?
Le Plan Sénégal Emergent capitalise les différents programmes et stratégies, tout en déterminant clairement un ordre de priorités très précis et des projets tout aussi précis. Voilà pourquoi le Président parle du PSE comme d’une version accélérée de la Stratégie nationale de développement économique et social, mais aussi des autres documents-cadre comme la Stratégie de croissance accélérée. Ensuite, le Sénégal n’a jamais réalisé une telle performance en termes de mobilisation de ressources, mais surtout en termes de combinaison optimale entre les financements classiques et les autres types de financement avec ce que Jean-Raphaël Champonnière et compagnie appellent les « grands émergents » comme la Chine. Ajoutés à nos efforts internes, l’enveloppe financière s’élève à un peu moins de dix mille milliards FCFA. Le facteur de réussite le plus essentiel, c’est la volonté politique exprimée clairement par le président de la République d’amorcer un nouveau virage. Nous sommes, historiquement, dans une nouvelle séquence de notre trajectoire d’émergence. Les ressources disponibles permettent de le dire et d’y croire.
Malgré tout, les populations s’impatientent et réclament des résultats. Comment appréhendez-vous cette situation ?
Depuis avril 2012, le président fait le maximum pour poser des actes allant dans le sens d’alléger la souffrance des populations. J’en veux pour preuve la dernière mesure de baisse du coût des loyers. Nous savons tous ce que représente la part du loyer dans le budget des familles. C’est énorme. J’ai discuté avec quelqu’un qui m’a confié qu’il a bénéficié d’une réduction de 43 000 F CFA par mois avec l’application de cette mesure du coût du loyer. D’autres réalisent des économies plus substantielles. Cela signifie qu’il s’agit là d’une mesure sociale importante, si l’on sait qu’il y a des gens qui, pendant une année, ne peuvent pas faire une économie de 43 000 F. Par ailleurs, si vous avez bien remarqué, personne, y compris l’opposition, n’a critiqué les bourses de sécurité familiale. Personne également n’a critiqué la couverture médicale universelle qui est progressivement mise en œuvre. Lorsque le président a été élu, il a procédé, dès les premiers mois, à la baisse des prix des denrées de première nécessité qui n’ont pas augmenté depuis. Tout cela découle de la conception qu’il a de la politique. Pour le président, la finalité de la politique est forcément sociale, c’est-à-dire qu’elle doit améliorer progressivement les conditions de vie des populations. Pour que cette amélioration ne soit pas conjoncturelle et pour qu’elle s’inscrive dans la durée, il faut un cadre global de performance économique qui favorise un taux de croissance nettement supérieur au taux de croissance démographique. Parce que, si l’on redistribue sans créer les bases d’une économie performante, on se retrouve avec un déficit important comme celui qu’on a trouvé et qui résulte d’une approche populiste de la gestion des ressources publiques. Nous sommes donc obligés de construire les bases durables d’un décollage économique et social de notre pays, selon une stratégie intelligente qui allie la performance économique à l’exigence politique de l’équité qui est le cœur même du modèle de développement que le Président Macky Sall propose. En d’autres termes, j’aurais appelé ce modèle «développement solidaire» pour ne pas trop verser dans les clivages idéologiques.
Quels sont les moyens pour atteindre cet objectif ?
Le président est en train de mettre en œuvre un système que je figure comme le triangle de la performance et de l’efficacité vertueuse. J’ai partagé et construit la métaphore du triangle avec un ami qui est activement impliqué dans ce qui se joue d’essentiel aujourd’hui dans notre pays. Cela signifie quoi ? Nous avons en bas ce qu’on peut appeler les nouveaux instruments de financement de notre économie, notamment le Fonds souverain d’investissement stratégique (Fonsis), la Banque nationale de développement économique (Bnde) et le Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip). Ces instruments, créés par le Président Sall, doivent bien être associés aux concours financiers de nos partenaires, à la lumière de ce qui s’est passé à Pékin et à Paris, en sus des engagements du secteur privé, national et international. Les ressources ainsi mobilisées sont destinées à donner un nouveau souffle à notre économie, qui doit être suffisamment ouverte et créatrice de plus-value sociale. Le deuxième angle du triangle est la prise en charge des priorités que sont l’agriculture, les infrastructures, l’énergie, entre autres. Parce que c’est cela qui permet de transformer les bases de l’économie du pays. Ce qui relie les deux angles, c’est la gouvernance en tant que modèle de gestion, non pas seulement vertueuse, mais aussi efficiente et efficace. Dans le concept de gouvernance que propose le Président, il faut bien concevoir l’aspect éthique comme intimement lié à l’exigence d’efficacité, d’efficience et de performance. C’est parce que ce triangle, qui est symboliquement un concentré d’énergie, fonctionne que les questions d’emploi, de santé, d’éducation, en somme les questions sociales qui sont la finalité de la politique telle que proposée par le Président Sall, peuvent trouver des solutions durables. Ce triangle exige un temps pour avoir un ancrage et produire des résultats durables. Il nous faut donc cultiver la vertu de la patience. J’appelle les intellectuels de notre pays à débattre de ces questions essentielles avec les jeunes et les femmes, pour que la controverse dans l’espace public ait un sens.
Vous avez parlé de différentes mesures sociales, comme la baisse des prix des loyers, les bourses de sécurité familiale, la CMU, etc. Ne vont-elles pas favoriser une logique d’assistanat ?
Non, pas du tout. Si vous n’avez pas des Sénégalaises et des Sénégalais qui ont un minimum social pour respirer l’air d’une vie un peu meilleure, vous n’aurez aucune chance de développer ce pays. La conception de la politique que Macky Sall a proposée repose, je le rappelais tantôt, sur la combinaison intelligente entre la performance économique, c’est-à-dire des taux de croissance importants, et une exigence sociale incompressible. Voilà pourquoi, ce que nous sommes en train de faire, c’est de construire une base durable de notre décollage économique et social. Si vous ne relancez pas l’économie, à partir du triangle dont je parlais, vous ne pourrez pas créer des emplois. On ne pourra atteindre le plein emploi que lorsqu’on parviendra à mettre en place les bases d’une économie performante. Sinon, c’est du populisme. Nous pouvons redistribuer les ressources aujourd’hui, mais, nous serons rattrapés demain par les réalités.
Le déficit communicationnel est souvent mis en cause. Que font donc à côté du président des gens comme vous, spécialistes de la Com. ?
C’est pour cela que je suis là en train de m’expliquer avec des journalistes. (Rires…).
Pourtant, il existe de bonnes actions, à l’image du plafonnement des salaires des directeurs d’agence, qui ne sont bien comprises par les populations ?
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, je ne crois pas au fétichisme de la communication. Si on prend une mesure aujourd’hui, on peut prévoir la réaction de tous les acteurs. Nous savons qu’il y aura une opposition qui va interpréter à sa manière et chercher à imposer à l’opinion sa propre perception. Mais nous travaillons à livrer le bon message. Ce n’est pas facile si l’on sait que nous sommes dans un environnement où la résonnance médiatique peut contribuer à brouiller le message.
N’est-ce pas le rôle des communicants de faire comprendre le bon message ?
Je crois que la communication est fondamentale dans la gestion des affaires publiques. Le président Macky Sall en est conscient, compte tenu de son expérience d’opposant et d’homme d’Etat. Mais, cela ne signifie pas qu’il soit dans le fétichisme de la communication, c’est-à-dire cette tendance qui consiste à hypertrophier le rôle de la communication au point d’oublier qu’elle n’est qu’une variable – quelquefois un paramètre – dans la gestion d’une entreprise, dans la gestion d’un Etat, dans la gestion d’une famille, dans la gestion d’un service, etc. Mais ce qui importe le plus, c’est l’action ou la « communicaction », je m’excuse de ce barbarisme qui imprime à la communication la charge de l’action.
Venons-en à l’organisation du Sommet de la francophonie. Où en êtes-vous dans les délais concernant les préparatifs ?
Nous sommes dans les délais, pratiquement sur tous les plans. Pour l’essentiel, nous avons finalisé le programme scientifique, intellectuel et culturel. De même, nous avons mis en place le comité scientifique qui a proposé le thème principal du prochain sommet. Le thème tourne autour des « Femmes et jeunes en francophonie, vecteurs de paix, acteurs de développement ».
Qu’en est-il du chronogramme des activités ?
Les périodes sont choisies pour mettre en œuvre le programme des grandes conférences internationales. Il nous reste juste à avoir les dates avec les universités régionales. Pour l’essentiel, tout a été finalisé ; maintenant, on va vers la séquence de la mise en œuvre de ces activités. Le programme de conférence comporte plusieurs grandes rencontres internationales qui portent globalement sur la formation, la mobilité dans l’espace francophone, la dimension économique de la francophonie, les questions de démocratie et de sécurité. Nous avons une commission qui dépend de la Délégation à l’organisation du sommet et qui travaille sur ce qu’on appelle les projets d’accompagnement. Elle gère tout ce qui est culturel, mobilisation sociale et autres projets en cohérence avec le Sommet, du point de vue de son contenu.
Le centre de conférences de Diamniadio sera-t-il livré à temps ?
Le centre sera terminé dans les délais. Je crois qu’on pourra le terminer d’ici le mois d’août prochain, en vue de faire les tests nécessaires à temps. Ce sera un centre de conférences moderne, qui va servir après le sommet. Parce que justement, le Sénégal ne dispose pas d’un centre de conférences de ce genre, pouvant accueillir des milliers de personnes à la fois et répondant aux normes. Vous savez, il y a aujourd’hui, dans le monde, une gigantesque industrie des conférences avec une véritable chaîne de valeurs, qui génère énormément de ressources. Si l’on fait la cartographie de ce marché, l’essentiel des centres de conférences se trouve dans les pays développés. L’Afrique est quasiment absente, hormis l’Afrique du Sud. Ainsi, le président de la République a pensé que les prochaines années verront le développement exponentiel de l’industrie des conférences internationales avec l’essor et la diversification des réseaux qui travailleront sur des critères beaucoup plus exigeants. Et le Sénégal a pris prétexte de l’organisation du Sommet de la francophonie pour construire un centre ultramoderne, du point de vue de l’architecture et de la technologie utilisée. Le sommet sera l’occasion de donner à cette zone du côté de Diamniadio, une opportunité d’avenir. Contrairement à ce que certains peuvent penser, ce n’est pas un centre uniquement pour le Sommet de la francophonie. Cet événement n’est qu’un prétexte.
Certains estiment que le pays dispose déjà d’infrastructures capables d’accueillir ce sommet et jugent la facture trop salée ?
Cela dépend des ambitions qu’on a pour accueillir cette rencontre. Pour ce sommet, on n’accueillera pas moins de 3000 délégués et quelque 2500 participants venant du monde des ONG, en sus de ceux qui font le tourisme de conférence, etc. De sorte qu’on ne peut pas tenir ce sommet dans les réceptifs hôteliers existant actuellement. Donc, il fallait un nouveau centre pour l’événement. Dakar doit avoir un centre de conférences répondant aux normes standard. D’autant que nous avons l’ambition de faire d’en faire une ville qui aura un rayonnement économique, culturel et intellectuel. Tout cela fait que Dakar doit disposer d’un centre ultramoderne digne de ce nom pour gagner des parts de marché dans l’industrie des conférences.
N’était-il pas préférable de construire le centre au cœur de Dakar ?
Nous avons pris prétexte du sommet pour lancer une nouvelle cité urbaine, vers Diamniadio. Cela intègre une politique globale d’aménagement du territoire, parce qu’il faut désengorger Dakar. Il ne faut pas que la capitale soit le seul lieu qui accueille tous les investissements. Les autres villes ont aussi toutes les commodités pour accueillir des investissements. De l’indépendance à nos jours, il y a une sorte de macrocéphalie de cette ville. Vous savez, Dakar représente moins de 0,5% du territoire et concentre plus de 60 % des activités économiques, sociales, culturelles, politiques et même médiatiques puisque nous n’avons pas de quotidiens régionaux.
Comment est composé le comité scientifique ?
Dans le comité scientifique, il y a un savant dosage entre des personnalités issues des différents ministères. On a tenu compte du critère générationnel et de genre.
Quelle est la place accordée aux universités dans le comité scientifique ?
Dans le comité scientifique, toutes les universités sont représentées. Nous avons une carte d’activités intellectuelles, culturelles et de mobilisation autour de thématiques locales, en fonction des pôles, comme le Nord autour de l’UGB, le pôle Sud autour de l’université Assane Seck de Ziguinchor, etc. Le programme culturel et scientifique est finalisé. Pour l’essentiel, cela va porter sur la dimension économique de la francophonie, sur les questions de paix et de démocratie, sur la formation, la sécurité, etc. Du côté du comité scientifique, les choses sont au point. On va incessamment travailler sur l’esquisse de la Déclaration de Dakar qui sera dans un circuit plus ou moins long de validation.
Pour certains observateurs, l’avenir de la Francophonie se joue à Dakar. Partagez-vous cette analyse ?
C’est peut-être exagéré de dire que l’avenir de la francophonie se joue à Dakar. Il est plus approprié de dire que l’avenir de la francophonie se joue en Afrique. Parce que des cinq continents, l’Afrique est celui où la pratique du français progresse le plus. Nous ne sommes peut-être pas la majorité des pays francophones membres de l’OIF, mais nous n’en demeurons pas moins à la pointe dans la trajectoire de la francophonie. La francophonie a été portée dans son inspiration originelle par Léopold Sédar Senghor, Habib Bourguiba, Hamani Dirori, le prince Sihanouk… En plus, c’est un Africain, spécialement un Sénégalais nommé Abdou Diouf, qui a porté la francophonie à un niveau de visibilité, de crédibilité et de notoriété très élevé. C’est en Afrique que nous avons la population la plus jeune, extrêmement mobile ; et qui, par conséquent, porte non seulement la langue française, mais aussi les valeurs qui fondent la francophonie. Notamment celles de démocratie, de solidarité, de liberté, d’égalité et de partage. Donc, nous avons plusieurs raisons de croire que l’Afrique est évidemment le futur de la francophonie. De ce fait, Dakar va jouer un rôle très important, parce qu’à l’issue de cette quinzième rencontre, Macky Sall sera le président du Sommet et jusqu’au prochain. Ce qui veut dire qu’il va gérer la mise en œuvre des conclusions prises à Dakar, en tout cas, une partie d’entre elles qui toucheront aux défis les plus actuels pour la Francophonie.
Sera-t-il question de rendre hommage à Senghor, lors du sommet de Dakar ?
Nous avons la conférence internationale qui est intitulée : De l’inspiration originelle aux défis actuels. C’est un hommage à Léopold Sédar Senghor, un hommage à Abdou Diouf, un hommage également à tous ceux qui ont contribué à donner à la francophonie une trajectoire exemplaire. Y compris le Président Sall, qui a mobilisé notre diplomatie pour que le Sommet se tienne ici au Sénégal.
Les sommets sont pour la plupart sanctionnés par des déclarations sans suite. Quel changement peut-on atteindre du sommet de Dakar ?
Nous voulons que le sommet de Dakar de novembre 2014 débouche sur des décisions et des engagements concrets, c’est-à-dire des décisions pratiques à mettre en œuvre ; pour, justement, que la dimension jeune et femme soit prise en charge par la francophonie. Mais également pour que des mécanismes opérationnels soient conçus afin que la francophonie soit sentie dans la réalité quotidienne des peuples des pays appartenant à l’organisation. Dans ce sens, il y a une importante réflexion en cours sur la stratégie économique de la francophonie, mais aussi sur la stratégie jeunesse. Celles-ci doivent être validées au Sommet pour que l’espace francophone ne soit pas simplement un espace culturel, linguistique et politique, mais qu’il devienne également un espace économique où de réels acteurs tentent de construire un développement solidaire et partagé. Au regard de toutes ces innovations, nous voulons faire en sorte que Dakar soit un tournant pour la francophonie.
Contrairement à cet optimisme affiché, le recul du français est devenu une réalité en Afrique et partout dans le monde…
D’abord, aucune langue ne peut prospérer, résister au temps, être pratiquée au quotidien, être présente dans les grandes rencontres internationales et être un véhicule de progrès de civilisation, si elle n’est pas corrélée à un environnement économique performant, à un environnement scientifique performant, à un environnement culturel performant. L’anglais est aujourd’hui la langue dominante, parce que l’anglophonie représente une puissance économique, scientifique et culturelle dominante. La performance de la langue n’est pas autonome. Elle est liée à la performance des économies, à la performance des recherches scientifiques et techniques, mais également liée à la puissance culturelle. C’est de ces variables que la langue peut tirer sa consistance. Pour cela, le travail effectué par la francophonie vise à renforcer la position du français dans le monde.
Des pays africains comme le Rwanda ou le Gabon se mettent à l’anglais. Qu’est-ce qui explique ce manque d’intérêt pour le français ?
Je parle à titre personnel. La francophonie encourage fortement le multilinguisme. Pas seulement l’ouverture à d’autres langues à dimension internationale, mais également aux langues nationales. La francophonie encourage le dialogue. Il y a des politiques particulières au niveau de l’OIF pour soutenir les langues nationales. De toutes les manières, l’histoire a montré que les langues s’enrichissent en s’ouvrant les unes aux autres. Même l’anglais compte beaucoup d’emprunts, il s’est s’approprié de mots en fonction des contextes. Donc, une langue vit dans son contexte avec les autres langues. Cela dit, même ici, au Sénégal, le multilinguisme existe. L’anglais est de plus en plus utilisé par les jeunes, pour autant ils n’abandonnent pas le français et moi je pense qu’il faut plutôt encourager cette tendance.
On ne voit pas encore l’engouement des populations pour cet événement, alors qu’on parle de la francophonie des peuples ?
Vous savez, dès le début, le Président a dit qu’il veut donner à ce sommet une dimension à la fois nationale et populaire. Nationale au sens où les activités vont être organisées dans tout le pays. Nous avons tenu récemment des réunions avec les ministères de la Jeunesse, de la Femme, et d’autres acteurs pour développer un programme national d’animation dans les 45 départements du pays. Dans la même perspective, le programme que nous avons avec les universités régionales a pour objectif de donner au Sommet cette dimension nationale et populaire.
Quelles seront les retombées de ce sommet en termes d’emplois ?
Le Sommet va générer beaucoup d’emplois. On ne peut pas le sentir maintenant, parce qu’on est à dix mois du Sommet. C’est dans la phase de montée en puissance qu’on verra bien que le Sommet est une véritable niche pour les jeunes, les femmes, les opérateurs économiques de notre pays.
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