Xalima News:Après le limogeage du sélectionneur des lions,Amara Traoré ,il faut maintenant recruter un autre entraineur avant d’entrer en lice au mois de juin prochain. Et son recrutement devrait se faire sur des critères de compétences qu’il soit local ou étranger.
Le temps court pour les fédéraux pour trouver un successeur à Amara Traoré démis de ses fonctions au sortir d’une piètre prestation à la dernière Can. Après avoir limogé l’entraîneur national des «Lions» de football, la fédération sénégalaise de football (Fsf) doit trouver un sélectionneur avant la première sortie officielle des «Lions» au mois de mars prochain. Cette sortie entre dans le cadre des éliminatoires de la Can 2013, prévu en Afrique du Sud.
En attendant de trouver le futur patron de l’équipe nationale sur le banc, les Sénégalais amateurs du ballon rond commencent à polémiquer sur le choix de l’entraîneur. Doit-il être local ou étranger ? Qu’importe ! L’idéal serait qu’il ait des compétences et un vécu sur le plan international surtout un ascendant sur son groupe. C’est le souhait de tous les amateurs du ballon pour celui qui doit prétendre à remplacer Amara Traoré sur le banc.
Le contexte plaide-t-il en faveur des locaux ?
Une partie de l’opinion sénégalaise pense qu’il faut toujours donner la chance aux entraîneurs locaux pour diriger la sélection. Mais les résultats des deux derniers que sont Lamine Ndiaye et Amara Traoré ne sont pas positifs. Pour le premier cité, en l’occurrence l’ancien joueur de la SEIB de Diourbel, il n’a pas pu qualifier le Sénégal à la Can angolaise en se faisant éliminé à domicile par la Gambie. Alors que le second à savoir l’ex pensionnaire de la Linguère a fait mieux en réussissant un parcours honorable en éliminatoires avant de sombrer en phase finale de la Can 2012. Avant eux, d’autres entraîneurs locaux ont eu à diriger les «Lions». C’est le cas notamment de l’actuel directeur technique national Amsata Fall, de Lamine Dieng, Karim Séga Diouf qui assure l’intérim, Jules Bocandé et Boubacar Sarr «Locotte» et Abdoulaye Sarr. D’ailleurs, ce dernier est le seul à faire mieux en qualifiant l’équipe nationale à une demi-finale, lors de la Can 2006, en Egypte. C’est dire que s’il faut confier une nouvelle fois l’équipe nationale, il faut le faire avec d’autres qui ne l’ont certainement jamais entraîné. Le contexte n’est donc pas favorable aux techniciens locaux même si on parle du duo Ferdinand Coly – Aliou Cissé. Une information que le ministère des Sports, accusé de vouloir imposer, a vite démenti dans un journal de la place. Ces derniers, après avoir décroché leur diplôme, devraient encore apprendre en étant seconds d’un entraîneur qui a eu un vécu et une expérience sur le plan international.
La qualité du groupe attire les «Sorciers blancs»
Malgré la déconvenue de l’équipe nationale de football en Guinée Equatoriale, les sélectionneurs étrangers continuent de faire les yeux doux à la sélection sénégalaise. Nombre d’entre eux sont des français. Entre autres on peut citer Bruno Mestu, Christian Gourcuff de Lorient (L1 française), Alain Perrin ex entraîneur de Marseille, Elie Baup, ancien entraîneur de Bordeaux pour ne citer que ceux-là. Un intérêt qui se justifie par le potentiel intéressant que compte le pays de la Teranga. Car un bon groupe est une préoccupation pour un entraîneur pour monter une équipe. Leur intérêt pour les «Lions» du Sénégal se justifie par le potentiel intéressant que compte le pays de la Teranga. Car un bon groupe est une préoccupation pour un entraîneur pour monter une équipe. Ils ont un avantage en commun à savoir connaître les joueurs sénégalais qui pour la plus part évoluent en France. Ce qui explique qu’ils peuvent avoir beaucoup d’informations sur les joueurs mais aussi entretiennent souvent de bons rapports avec les clubs où les joueurs sénégalais évoluant en France.
Tidiou
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EQUIPE NATIONALE: Entraîneur pour ou contre…
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