En jouant les bons offices entre la notaire Aïssatou Guèye Diagne et ses clients, le sieur Babacar Diagne en a pris pour son grade. Il doit payer 3 150 000 francs à son poursuivant. Comparaissant pour escroquerie au préjudice de Mademba Ndiaye, Diagne avait la charge de trouver de la clientèle à la notaire pour l’achat de terrains moyennant une commission.
Ainsi, le sieur Mademba Ndiaye lui a manifesté la volonté d’acheter un terrain d’une valeur de 4 millions à la Zac de Mbao. Pour l’acquisition, il a remis au prévenu trois chèques d’un montant total de 3 150 000 francs. Une somme que Diagne dit avoir intégralement versée à la notaire qui était chargée de lui remettre une attestation. «J’avais une confiance aveugle en elle», a-t-il dit à la barre. C’est une activité qu’ils ont longtemps menée sans aucun problème. Mais cette fois-ci, les choses n’ont pas marché comme sur des roulettes. Car la notaire Aïssatou Guèye Diagne, qui prétend avoir des problèmes avec sa banque, a demandé à Babacar Diagne de verser l’argent dans son propre compte.
Au moment du retrait de cet argent que la notaire devait verser au promoteur, il revenait au prévenu de le faire en ce sens que l’argent est déposé dans son compte. Ce qui ne laissait aucune trace que Me Guèye Diagne avait touché à l’argent. Seulement après avoir récupéré l’intégralité du montant, la bonne dame n’a pas procédé au versement auprès du promoteur. De facto, Mademba Ndiaye qui avait presque payé le prix de son terrain ne pouvait pas entrer en possession de sa parcelle.
N’ayant pas reçu l’argent, le promoteur a refusé d’attribuer le terrain au client. Alors que la notaire avait délivré une attestation de vente au client, tout en sachant qu’elle n’a pas versé l’argent au promoteur.
Puisque c’est le nom de Babacar Diagne qui est apparu dans la transaction, M. Ndiaye ne s’est pas fait prier pour porter plainte contre ce dernier. Car selon la partie civile, le prévenu s’est présenté à lui comme étant le propriétaire des terrains.
Diagne a reconnu les faits en précisant qu’il était dans les dispositions de payer l’intégralité du montant qui lui a été remis. Même s’il a reconnu que la notaire n’a pas versé l’argent, il n’a pas manqué de rappeler que la partie civile n’avait pas versé l’intégralité de la somme.
Selon le Parquet, le prévenu est un récidiviste mêlé, dit-il, dans beaucoup de dossiers de ce genre encore en instance. Pour le Parquet, Diagne veut tenter de noyer le poisson en mettant tout sur le dos de la notaire. Selon le Procureur, le délit d’escroquerie est établi, car le prévenu s’est prévalu du titre de propriétaire des terres en usant d’une fausse qualité. Ainsi, il a requis 1 an ferme à son encontre.
Selon la défense, son client n’est pas un récidiviste. Car les faits dont a fait mention le Parquet datent de 2010, alors que cette affaire remonte à 2008. Persuadé que les chèques sont versés dans le compte du cabinet, l’avocat a plaidé la relaxe.
L’affaire est mise en délibéré jusqu’au 16 février.
moi je vie en espagne , ce type babacar diagne a escroque a tout le monde.il m a escroque un terrain a zak mbao etse fait passer de faux serigne , utilisant mabcke , mbacke et il n est rien . juska present l affaire est en justice .si on m dit k j dois perdre , bila hi j vais le tuer .je suis de thiaroye sur mer .