Coup de théâtre dans l’affaire de corruption visant le footballeur Neymar en Espagne. Le parquet a finalement retiré toutes ses accusations à l’encontre du joueur du Paris Saint-Germain. Le dossier, lié à son transfert entre le club brésilien de Santos et le FC Barcelone, dure depuis plus de sept ans.
C’est un nouveau rebondissement dans cette affaire. Le parquet espagnol avait initialement requis deux ans de prison et dix millions d’euros d’amende à l’encontre de Neymar.
En plein procès, le procureur a retiré ses accusations. Estimant qu’il n’y a pas « le moindre soupçon de crime ».
La justice cherchait à déterminer si la société d’investissement brésilienne DIS, détentrice à l’époque de 40% des droits du joueur, a bel et bien été escroquée, ce qu’assurent ses dirigeants, les plaignants dans ce dossier. Ils affirment avoir été lésés dans le transfert de Neymar entre Santos et le Barça. Les trois parties auraient, selon la DIS, dissimulé le montant réel de l’opération.
Annoncé en Catalogne en mai 2013 pour un montant officiel de 51,7 millions d’euros, le transfert avait alerté le fisc espagnol, qui considère que le transfert a, en réalité, avoisiné les 107 millions d’euros, bonus compris.
Cette affaire de fraude fiscale avait déjà fait l’objet de plusieurs accords à l’amiable. Cette fois, relaxe requise pour tous les accusés, de la famille de Neymar qui avait joué les entremetteuses, jusqu’aux dirigeants des deux clubs incriminés. Le jugement sera rendu lundi 31 octobre.