La traque des biens supposés mal acquis a été placée au cœur des actions du pouvoir exécutif dirigé par le Président Macky SALL. Ce qui constitue d’abord une première grande erreur, car une telle préoccupation doit être l’affaire de la Justice et non du pouvoir exécutif. Mais quand on est animé par un esprit de rancune et de revanche, on devient aveugle en violant les règles élémentaires du droit.
Quand la rancune fragilise l’avenir diplomatique du Sénégal
Ensuite, le Sénégal, un pays qui a joué un rôle décisif dans l’intégration sous-régionale et qui se dit même prêt dans sa constitution à renoncer à sa souveraineté pour la réalisation de l’unité africaine refuse d’appliquer une décision de justice de la CEDEOA. Son ministre de la justice déclare que le Sénégal n’a aucune instruction à recevoir de la CEDEAO. Une telle affirmation démontre son manque de culture juridique, car il ne s’agit pas d’instruction, mais plutôt d’une décision de justice qu’il convient d’appliquer. Le Sénégal en refusant d’appliquer cette décision de justice se fragilise au sein de la sous-région. Imaginons un seul instant comment le Sénégal peut prétendre présenter un de ses ressortissants à la CEDEAO sous Macky SALL alors qu’il refuse de respecter les décisions de cette institution !
Les biens biens Mackyiés de Macky SALL
Enfin, la sélectivité des poursuites confirme le règlement de compte politique. Suite à sa déclaration de patrimoine, nombreux sont les Sénégalais qui ont été sidérés de voir Macky SALL posséder un patrimoine aussi colossal. C’est aussi la première fois qu’on voit une déclaration de patrimoine où n’est nullement mentionnés les compte bancaires du déclarant ni les montants qu’ils possèdent. En outre, Macky SALL a eu même l’audace de déclarer : «Mon épouse, Madame Marème Faye Sall, est propriétaire de deux villas R+1 : une à Sacré cœur 3 servant de siège à l’Alliance pour la République (APR), d’une valeur estimée à quatre vingt (80) millions, et l’autre à Comico III, d’une valeur estimée à quatre vingt dix (90) millions». Lol !! Voici une femme au foyer qui a elle-même dit avoir préféré de ne pas travailler pour soutenir son mari, posséder des biens mobiliers de 170 millions !!! Donc à quoi sert de travailler si on peut rester à la maison s’occuper de ses enfants et de son mari et posséder autant d’argent???
Par ailleurs, pourquoi, le Procureur spécial n’interroge pas Gadio, Aminata Tall, Idrissa Seck ??? La réponse est à trouver dans la politique et non dans le droit. L’affaire Idrissa Seck en 2004 nous montre à tel point les hommes politiques sont capables d’instrumentaliser la justice à des fins non avoués.
Madère Fall
Convergence patriotique
CPASA c’est pas ça !
USA