La gestion de la couverture médiatique de la rencontre du Groupe consultatif de Paris pour les besoins de financement du Plan Sénégal Emergent (PSE) par les autorités du ministère de l’Economie et des Finances suscite toujours des interrogations au sein des organes de presse. Laissés en rade lors de cette rencontre, les responsables du Groupe Walfadjiri et ceux de Direct-Info interpellent l’Etat sur ce traitement à double vitesse.
Erreur dans le casting ou choix délibéré des autorités sénégalaises dans la constitution de la liste des organes devant couvrir les travaux du groupe consultatif de Paris? A l’heure où nombre de Sénégalais pensent déjà aux retombées des 3729 milliards de F Cfa de promesses d’engagements des bailleurs de fonds pour le financement du Plan Sénégal Emergent (PSE) lors de la rencontre de Paris, dans le milieu de la presse, l’heure est plutôt aux interrogations sur la gestion à deux vitesses de la couverture médiatique de cette importante rencontre pour le Sénégal.
Laissés en rade lors de l’accréditation des journalistes désignés par les organes de presse nationale par l’Etat pour les besoins de la couverture médiatique de cette rencontre, les responsables du Groupe Walfadjiri et ceux de Direct-Info, ne décolèrent pas.
«Nous avons été contactés quelques semaines plus tôt par le service de communication du ministère de l’Economie et des Finances qui nous avaient adressé un courrier. Dans cette correspondance, ils nous ont demandé de leur envoyer les noms des reporters qui devaient couvrir cet événement d’envergure nationale, chose que nous avons faite après concertation. Mais quelques jours avant le départ pour la capitale française, vu qu’ils ne nous ont pas rappelé pour une confirmation, nous les avons saisi et c’est en ce moment qu’ils nous ont fait part de l’annulation de notre invitation», informe Pierre Edouard Faye, membre de la rédaction de Walf TV que nous avons rencontré au siège de Walfadjiri.
Affirmant ignorer totalement les raisons de ce revirement, le présentateur du journal télévisé invite les autorités à faire la part des choses entre la ligne rédactionnelle du Walfadjiri et la mission de service public qu’assure ce groupe. «Ce voyage a été organisé avec l’argent du contribuable sénégalais. Et le Groupe Walfadjiri s’acquitte de ses impôts. Je trouve anormal qu’on nous empêche de prendre part à ce voyage au moment où des sites d’informations qui ne paient pas d’impôts, envoient deux reporters», fustige-t-il. Non sans préciser tout de même que son groupe de presse ne compte pas apporter une réponse «du berger à la bergère», aux autorités.
De son coté, Direct-Info n’a même pas été contacté pour faire parti du voyage sur Paris. «On n’a jamais été associé ni de près, ni de loin à tout ce qui a trait au voyage par rapport à la rencontre du Groupe consultatif de Paris», a précisé Abdou Karim Diarra, Directeur de publication de Direct-info. Cependant, contrairement au Groupe Walfdjiri qui n’a pas boycotté la rencontre, les responsables de ce quotidien d’information générale qui fait également parti des «grands oubliés de la bamboula» ne sont pas prêt à avaler la pullule amère. «Nous avons décidé de faire un black-out sur tout ce qui a attrait à cette rencontre pour la simple raison qu’on ne veut pas être les dindons de la farce», martèle Abdou Karim Diarra.
Par Sudonline.sn
mais c’est normal, quand tous vos meilleurs journalistes vous quittent il y a de quoi se poser des questions. j’ai mme envie de vomir quand j’entends la fille qui fait l’émission du jeudi 16h 17h posé des questions, des questions bêtes quand elle dis que c’est du bamboula que tt le monde était en france et il n’y avait personnes ici a dkr. je me pause mme la question a savoir c’elle est a dkr ou en guinnee ce qui veus dire que les trois millions de dkrois st a paris. c’est normal puis k vous ne faites qu’invité des gens qui ne construisent pas le pays et ne disent n’importe ne st jamais positifs. quand je regarde l’émission du mardi soir entre l’économiste et le journaliste qui disent que le plan est nul et mal fait ce qui veux dire que notre administration est nulle c’est grave comme analyse. oui aux critiques mais des critiques positives pour le dvlpmt de notre pays.
vraiment la democratie n’est pas pour nous.