Exclusif-10 milliards F Cfa de dettes, refus de toute créance de la part des Banques et prestataires: Kayemor cloué au sol depuis 10 mois et proche à la mort

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Le moins que l’on puisse dire est que Sénégal Airlines est au fond du lac. Selon des sources de Actusen.com, la Compagnie aérienne traîne une lourde ardoise de plus de dix milliards F Cfa, du fait d’un amateurisme doublé de son top management limité. Dans ce contexte surréaliste, l’un des deux avions de ladite Compagnie, en l’occurrence Kayemor, reste cloué au sol, depuis des mois, sans avoir déchiré les entrailles du Ciel ? Motif officiel invoqué : une panne technique.

Mis au courant du fait que Sénégal Airlines est de plain-pied dans la fosse, les Banques et les prestataires travaillant autour de la Plateforme aéroportuaire ont tourné le dos à la Compagnie et refusent de lui accorder une quelconque créance. Pour les rares services offerts à Sénégal Airlines inon, exigent que celle-ci paie désormais cash.

Les Banques n’accordent plus de découverts à Sénégal Airlines et la Société de manutention de carburant aviation Dakar-Yoff (SMCADY) ne livre désormais que du kérosène au comptant. Résultat, les repas chauds se faisaient désirer à bord des vols.

Bon à savoir sur les raisons de cette mort programmée…

C’est en 2011 que la Compagnie aérienne a été portée sur les fonts baptismaux, avec un capital de 17 milliards F Cfa. Ainsi, Sénégal Airlines comptait, à l’époque, douze administrateurs dont deux pour l’Etat, deux issus des démembrements de l’Etat et huit représentant le Secteur privé national. Celui-ci détenait, à cet effet, les 63% du capital de Sénégal Airlines.

Pour piloter la Compagnie en question, il a été fait appel à Edgardo Badiali, au poste de directeur général. Mais erreur ! Car le Suisse-italien de 57 ans n’a jamais fait ses preuves dans sa carrière professionnelle. En attestent les deux Compagnies qu’il a eu à diriger, My Air et Go Air, et qui ont toutes fait faillite.

Mais le crépuscule qui se dessine à pas de géant pour Sénégal Airlines n’est guère un accident de l’histoire. En effet, son Service-clé comme les Recettes commerciales a été externalisé. Et c’est une Société basée à Dubaï du nom de Mercator qui, de sources dignes de foi, s’occupe des traitements des billets des BCB, des MCO et de la facturation des recettes, alors que des personnes qualifiées dans ce domaine sont bien présentes au Sénégal.
actusen.com

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