L’exercice bilatéral XARITOO 2022, « amitié » en wolof, s’est déroulé du 19 au 21 octobre 2022 au Sénégal. Sur la plage de Ngazobil, une manœuvre franco-sénégalaise d’envergure a engagé des moyens humains et matériels conséquents, agissant dans les trois milieux. Cet exercice a permis de consolider notre partenariat et démontrer notre interopérabilité.
Le 20 octobre, sur la plage Ngazobil, dans la partie ouest de la commune de Joal-Fadiouth, les plongeurs démineurs de la marine sénégalaise ont conduit une mission de reconnaissance du lieu du débarquement, prévu le lendemain matin. Une fois la plage sécurisée et équipée, les Engins de débarquement d’infanterie et de chars (EDIC) sénégalais et les Engins de débarquement amphibie rapide (EDAR) français ont mis à terre les unités afin d’atteindre les objectifs assignés. Les forces armées sénégalaises et le GTE Hermès (21e RIMa) ont manœuvré ensemble alors que le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre et les bâtiments de la marine sénégalaise contrôlaient conjointement l’espace maritime.
Depuis la plage, le général de division Philippe Dia, inspecteur général des Forces armées sénégalaises a contrôlé l’exécution de la manœuvre, aux côtés du général Étienne du Peyroux, commandant des Éléments français au Sénégal (EFS).
Le niveau d’interopérabilité atteint par nos deux armées permet d’organiser des exercices complexes, en partenariat, avec des moyens interarmées coordonnés.
Cet exercice met par ailleurs en exergue l’intérêt de l’opération CORYMBE dans le Golfe de Guinée, notamment grâce à la présence du Porte–Hélicoptères amphibie Tonnerre.
Pôle de coopération régionale pour l’Afrique de l’ouest, les EFS réalisent des missions de formation et d’entraînement au profit des armées locales, à la demande des pays partenaires. Ces formations s’inscrivent dans le cadre d’une véritable stratégie visant à consolider le niveau opérationnel des unités. L’objectif est de pouvoir, ensemble, générer des armées d’emploi capables de produire des effets opérationnels significatifs et durables face aux crises sécuritaires qui touchent la sous-région.
Source : EMA