La compagnie française de pétrole vient enfin d’officialiser sa volonté de bousculer les Anglo-saxonnes qui sont à l’œuvre sur le territoire maritime du Sénégal. Pour le président Macky Sall, cela ne pourrait être que tout bénéf’ pour le pays.
La partie officielle de la visite d’Etat du président Macky Sall a débuté hier, dans la cour du Musée des invalides. Ce fut une prise d’armes, en compagnie du Premier ministre Bernard Cazeneuve, et en présence de plusieurs membres du gouvernement sénégalais, et de la présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese) Mme Aminata Tall. Une cérémonie qui n’a pas pris un quart d’heure, et qui n’a été ponctuée que par un salut au drapeau, mais sans entendre un seul discours.
A la suite de quoi, le chef de l’Etat sénégalais et ses ministres se sont rendus au palais de l’Elysée, où ont été signées plusieurs conventions de financement, notamment du Train express régional, dont la délégation sénégalaise avait visité la veille les usines de fabrication d’Alstom.
Et comme pour répondre à tous les esprits chagrins sénégalais qui ne comprenaient pas que leur pays puisse, à travers un contrat de plus de 600 milliards de francs Cfa, financer et garantir l’emploi de plusieurs centaines d’emplois en France, les deux chefs d’Etat ont montré que ce financement était, en quelque sorte, grandement indirect. En effet, la France a accordé, à travers l’Afd et son Trésor, pas loin de 200 millions d’euros pour le financement du Ter. Et comme pour réfuter les critiques de ceux qui ont trouvé que l’offre des Chinois était la moins disant, le président Macky Sall a fait comprendre lors de la conférence de presse à l’Elysée, que l’Etat français a quasiment été le seul pays, en dehors des banques de développement, à accepter de s’engager aux côtés du Sénégal, dans ce projet d’infrastructures ferroviaires.
Exploration Total de pétrole
Et pour ce faire, la France a accepté d’accorder au Sénégal, dans ce cadre, des prêts à des taux très doux, dont les deux dirigeants n’ont pas manqué de se féliciter.
Mais la vraie question, et que tout le monde attendait, a été de voir l’arrivée du géant français du pétrole, la société Total, dans les champs pétroliers du Sénégal. Depuis le temps que tout le monde spéculait dessus, se demandant même parfois ouvertement, si l’acharnement de certains contre les contrats d’exploration du pétrole par les entreprises anglo-saxonnes actuellement sur le théâtre des opérations, ne cachait pas des intentions plus ou moins inavouées des entreprises et des gouvernants français de bouter ces «intrus» hors de leur pré carré africain, le doute a été dissipé hier. Le ministre Thierno Alassane Sall, en charge de l’Energie, a finalisé «le protocole de coopération pour l’offshore profond», avec son compatriote Momar Nguer, directeur général de Total, en charge du Marketing et des services.
De manière non cryptique, Total pourra venir s’intéresser à voir, comme l’avait dit l’ambassadeur Christophe Bigot dans Le Quotidien, s’il y a intérêt pour lui à se créer de l’espace dans le territoire marin du Sénégal, afin de faire de l’exploration, ou si, tout au contraire, il devait prendre des parts d’un opérateur déjà bien établi, parmi les nombreux acteurs qui sont sur les lieux. Quoi qu’il en soit, l’accord d’hier montre que les Français n’ont pas supporté longtemps de s’être fourvoyés sur les capacités pétrolières du Sénégal. Mais pour les dirigeants sénégalais, à entendre le chef de l’Etat, cela ne change absolument rien. «Si Total, 4ème ou 5ème compagnie mondiale de pétrole, veut explorer le bassin du Sénégal, dans l’offshore profond, c’est quelque chose de très positif. Il restera à définir le cadre de cette intervention. Mais tout cela est précisé dans le Code pétrolier, depuis très longtemps. Une convention pourrait être signée à terme, et Total pourrait être amené à assumer un certain nombre de travaux, conformément à son engagement.»
Pour terminer Macky Sall conclura que le Sénégal ne pourrait que mieux se porter si les Majors reviennent dans le pays. «Si demain nous avons Total comme nous avons eu Bp, c’est un plus pour le Sénégal. Mais il n’y a aucune contradiction entre ce que nous allons faire jusqu’aujourd’hui et ce que nous avons fait jusque-là»
Le Quotidien
Qu’en pense monsieur Ibrahima Sène, ce prétendu nationaliste ou révolutionnaire ? Il doit être dans ses petits souliers en ce moment parce qu’il ne veut pas se suicider socialement en lâchant son fromage que Macky lui a donné quand il critiquait négativement à outrance les actes posés par le Président de la République sur tous les plateaux de télévision et sur les ondes des radios !
MAINTENANT LA MISSION DE ABDOUL MBAYE EST TERMINE,TOTAL VA ENTRER .
Maimoune, ignorant. Total vient explorer dans des blocs différents des compagnies déjà en place. Je ne comprends cette tendance des Sénégalais à vouloir opposer les compagnies anglo-saxonnes aux françaises.Le bassin sédimentaire sénégalais est vaste et reste sous exploré et il y a de la place pour des dizaines des compagnies pour y mener des recherches .Total est présent dans des pays producteurs de pétrole tels que l’Angola, le Nigeria, la Russie, le Brésil, les USA, le Canada , l’Iran, l’Arabie Saoudite, les EAU, etc. pourquoi sa présence dans le petit Sénégal qui est au début de son aventure pétrolière doit être commenté avec tant de haine.
Total vient chercher du pétrole au Sénégal comme d’autres compagnies.Elle trouve, c’est tant mieux ; elle ne trouve rien, elle aura investi à perte. Dans le cas de découverte le partage de production et les impôts sur la production sont déjà fixés par le code pétrolier et ce sont les mêmes pour toutes les compagnies évoluant dans le bassin.
Monsieur Sène doit être fier de son Président qui en moins de 10 jours a amené deux majors, en l’occurence BP et Total à investir au Sénégal .CELA N’EST PAS DONNE A TOUT LE MONDE.
SEULS LES MAOÏSTES ET LES CRYPTOCOMMUNISTES DU SIÈCLE PASSE EN DÉPHASAGE AVEC LES RÉALITÉS DU MONDE ACTUEL POLLUENT LA TOILE AVEC LEURS TRACTS D’UN AUTRE AGE .
Wallahi c’est leur stratégie. Et c’est ce que Mediapart nous laisse comprendre dans ses articles, bien avant que Macky Sall ne signe quoi que ce soit. Mediapart a laissé comprendre, dans plusieurs de ses infos que Alstom étant à deux poils du dépôt de bilan, le directeur a eu comme plan de sauver les meubles en fermant l’usine d’Alsace. Le pouvoir français a tenu une réunion de crise parce que ne voulant pas de la fermeture de cette usine. Or le directeur avait des arguments financiers solides à faire valoir (c’est à dire financiers avec le signe -). Pour toute solution il faut que le pouvoir français trouve au directeur d’Alstom une rentrée financière. Et la France étant dans la dèche, les seuls fonds disponibles étant les fonds des retraités d’où l’on puise souvent avec comme conséquence ces retraités qui n’arrêtent pas de se suicider, la solution ne pouvait être que trouver une bonne commande pour Alstom.
Alors le pouvoir français, fort de sa légion d’honneur déjà attribuée et de son paquet des 6 autres légions distribuées dés les premiers jours de pouvoir de Macky (rejetée par Idrissa Seck qui n’a pas voulu de corde au cou, c’est bon à souligner), la France donc ayant retenu aussi les expériences de, Bolloré, qui a fini par avoir ce qu’il veut, de Arcelor Mittal qui a eu ce qu’il veut après le passage de son Tony Blair, d’Ovidiu Tender qui a eu facilement ce qu’il voulait pour se retrouver en prison en Roumanie, sans oublier France Telecom qui a simplement animé un battage médiatique pour avoir la suppression des taxations d’appel, la France donc fait défiler 7 ministre en 5 mois chez le légionnaire. Résultat: le jackpot ! Alstom sera émergent…. pardon, Alstom est sauvé.
Le Directeur général des élections Thiadella Fall a démissionné depuis 2 semaines et personne n’en parle il a fait pour ne pas cautionner la fraude