Fadel Barro sur les 350millions de financements qu’aurait reçu Y en a marre : « ce n’est pas vrai, on ne sait même pas de quoi il s’agit »

XALIMANEWS : Fadel Barro estime qu’il y a un flou malentendu délibérément. « On veut entretenir un flou selon lequel Y en a marre serait une association irrégulière et ne serait pas en droit de recevoir des subventions pour mener ses activités, ce n’est pas vrai.
La loi sénégalaise qui régit les associations autorise toutes les associations à recevoir des subventions pour dérouler leur activités, Y en a marre n’est pas la première et ne sera pas la dernière. » Quid de 350millions qui aurait été reçu par le mouvement ? « Ce n’est pas vrai on ne sait même pas de quoi il s’agit, martèle Fadel Barro. Y en a marre n’a pas reçu d’argent qu’il a mis dans ses poches, les financements que nous avons reçu sont réguliers et c’était dans le cadre de projet bien déterminés. Nous n’avons absolument rien na nous reproché et nous allons continuer notre travail. Ils disent aussi que nous ne sommes pas d’utilité publique mais on parle d’utilité publique, quand il s’agit d’une ONG et nous avons fait le choix de ne pas être une ONG. »Voyant dans le retrait de l’agrément une énième tentative de musèlement, les membres de la société civile ne compte pas se laisser faire.
« Personne ne peut museler la société civile, les tentatives d’intimidations ne passeront pas, affirme Sadikh Niasse, président de la Raddho. La société civile va unir ses forces pour faire face, qui toucha à Y en a marre, touche à la Raddho, à la Lsdh et à tous les membres de société civile. »Le leader de la Raddho souligne qu’ils ne travaillent pour aucun parti politique et ne sont intéressés que par le renforcement de la démocratie. Une médiation à d’ailleurs été initié par les doyens de la société civile et des bonnes volontés, pour faire réfléchir l’Etat et permettre à Lead Afrique de retrouver son agrément. « Nous laissons le temps à la médiation mais cela ne veut pas dire que nous baissons la garde », prévient Fadel Barro, dans les colonnes de l’observateur.