XALIMANEWS: La femme qui réussit est celle qui construit des fondations solides…
Dans un monde de diversité, la femme commence à occuper une place très importante dans le secteur de l’entrepreneuriat, auparavant dominé par les hommes. Loin de leur pays d’origine, des femmes sénégalaises ont réussi s’imposer et à faire entendre leur voix.
Au Canada, pays reconnu de par son côté diplomatique, son ouverture, son côté pacifique également, quatres braves « Gaindées » ont réussi à se faire un nom.
Mariama Ndiaye, Binetou Diouf, Ramata Malick Ndiaye et Ndeye Ngoné Seck sont des entrepreneures sénégalaises qui ont réussi à se faire un nom dans le monde du business, par envie et par détermination, en alliant modernisme et respect des traditions. Et si, auparavant, les femmes entreprenaient par nécessité, aujourd’hui ces entrepreneures sénégalaises ont réussi à démontrer qu’elles sont de plus en plus nombreuses à entreprendre par envie et par choix.
Dans ce pays nord-américain situé entre les États-Unis au sud et le cercle polaire au nord, les 4 entrepreneuses sénégalaises, citées, ont réussi à imposer leur leadership pour faire évoluer leurs idées de business et mener à bien leurs entreprises.
Xalima vous dresse les visages de ces quatres femmes entrepreneures, devenues des modèles de réussite pour la jeune génération.
Mariane Ndiaye, la journaliste aujourd’hui chef d’entreprise.
Mariane Ndiaye a fait ses études au Sénégal, ses études primaires et secondaires au collège Saldia. Après l’obtention du Bac, elle s’est spécialisée en communication. Ce qui l’a amenée à la radio Nostalgie puis à la Rfm comme journaliste.
Aujourd’hui, chef d’Entreprise au Canada, dans le secteur de l’immobilier, un monde d’habitude dominé par les hommes. Le professionnalisme et le don des affaires de Mariane, nous ont été soufflés par des compatriotes qui l’ont côtoyée.
Contactée par xalima, notre consœur, aujourd’hui entrepreneuse, s’est livrée sur son long parcours.
Mariane avant avait une vie au Sénégal. Pourquoi vous n’avez pas continué le journalisme, arrivée au Canada ?
La communication n’est pas un secteur facile à intégrer ici au Québec, donc je ne me suis pas juste limitée à attendre cela et j’ai décidé de regarder ailleurs même si la communication est pour moi une vocation. Il ne faut pas se mettre des oeillères. Il faut se donner des chances tant que c’est fait dans les règles de l’art et en toute honnêteté.
Aujourd’hui vous êtes chef d’Entreprise au Canada, dans le secteur de l’immobilier, un monde d’habitude dominé par les hommes.
Comment avez vous fait pour vous imposer dans ce secteur ?
J’ai toujours été une battante et j’adore les défis (rire). Le secteur immobilier, étant un secteur d’hommes, na pas été un frein pour moi au contraire ça m’a motivé, m’a permis de prendre ma place et me battre pour me perfectionner et être aujourd’hui dans les 20% de meilleurs courtiers ici au Québec.
Votre professionnalisme et don des affaires nous ont été soufflés par des compatriotes qui vous ont côtoyée. On vous décrit comme une femme qui assiste beaucoup la communauté africaine.
La communauté pour moi devrait être une Force. Il faut le comprendre. J’assiste mes frères et soeurs à acquérir des biens immobiliers mais surtout je les accompagne dans le processus parce que c’est un des projets les plus importants et les plus dispendieux d’une vie. Donc les clients ont besoin d’être rassurés et bien accompagnés. On commence par le financement, le choix du bien, suivant les besoins, la conformité, l’écoute, le notarial. On accompagne le client dans une transaction rassurante, du début à la fin.
Et pour la communauté africaine, pourquoi elle vous cite toujours comme une référence ?
Concernant la communauté africaine pourquoi elle me cite, c’est peut-être parce que pour moi chaque transaction est unique et chaque client est unique donc je leur donne toute mon attention et que je suis a l’écoute et je suis présente tout au long du processus. Je ne les laisse pas seuls, Jamais.
Est il facile pour les femmes africaines de faire du business au Canada ?
Ahhahaha je ne dirais pas que c’est facile ou difficile pour les femmes africaines de se lancer en affaire. Parce que toutes les femmes sont fortes, donc on ne devrait pas avoir de craintes, il faut juste avoir du courage, croire en soi et foncer en se formant toujours pour être à jour sur toutes les nouveautés pour performer et être les meilleures.
Mot de la fin.
Je vous remercie pour le choix de mon humble personne pour ce beau et inspirant magazine. Je vous souhaite beaucoup de succès.
A tous vos lecteurs surtout aux Femmes, croyez en vous et ne laissez jamais personne, vous faire croire que vous êtes pas capables. Foncez.
Binetou Diouf, la Thiéssoise à la tête de plusieurs entités.
Bineta Diouf plus connue sous le nom de “Binou solution” est née et grandie à Thies. Elle a toujours été fascinée par la vente des vêtements et produits africains au Canada.
La découverte des encens tchadiens en 2013 ont changé la vie de Bintou. De 2013 à 2018, après avoir acquis de l’expérience sur les techniques de mélange des encens et parfums, elle a décidé de voler de ses propres ailes. En 2019, elle lance sa propre marque KEM POWER. Elle ne s’est pas arrêtée là .
Dans la même année Bintou lança une autre entreprise, cette fois çi, dans le domaine du transport (Canada/Sénégal, KEM transport).
Elle a aussi mis en place une boutique, spécialisée en mode en maison.
Réussir dans les affaires requiert un certain nombre de qualités et de compétences, qui ne s’acquièrent pas toutes sur les bancs de l’école. Bintou en est un exemple. Loin de son Sénégal natal, elle a fait souvent la preuve, manifestant une forte personnalité qui l’aide à faire face aux différents défis et difficultés, qu’elle rencontre au quotidien.
C’est en cela que s’exprime l’essence même de la femme africaine : espoir, courage et persévérance. Des valeurs qui la permettent aujourd’hui d’être une partie intégrante du développement économique, sociale et durable du continent.
Pour plus d’informations: https://www.facebook.com/binou.laye.1?mibextid=ZbWKwL
Ramata Malick Ndiaye, la déesse de la vente en ligne.
Maîtresse en Technique de vente , Ramata Malick aujourd’hui, connaît une ascension dans son domaine. Avec une technique de vente purement sénégalaise, remplie de facettes, Ramata dite Dima est une vrai mercaticienne.
Arrivée au Canada en 2011, Dima qui vient de rejoindre son mari dans un pays nouveau, retourne dans les bancs. Elle s’inscrit dans une école de garderie d’enfants. Brillante et disciplinée, Dima réussit à obtenir très rapidement un stage après l’obtention de son diplôme. Consciente de son professionnalisme, l’entreprise CPE, qui est l’une des plus grandes crèches du Canada, décide de l’employer. Après 5 années passées au sein de cette grande entité, Dima décide de nager seule.
Après avoir eu la bénédiction de son ex Directrice Générale, Dima lança sa propre garderie d’enfants en juillet 2017. Plusieurs parents commencent à confier leurs fils à celle qu’ils surnomment “l’amie des enfants”. La confiance gagne du terrain et Dima connaît une ascension dans son nouveau business. Prendre soin des petits enfants, était pour elle un plaisir. Mais ce bonheur ne va pas durer. L’apparition de la maladie à Covid-19, qui a fait des ravages partout dans le monde, a refroidi les activités de Dima jusqu’à la pousser à les geler. Pour cause, le gouvernement Canadien a décidé de suspendre plusieurs activités qui peuvent propager le virus. Et le business de Dima a été victime de cette décision de la plus haute institution canadienne.
Dima n’a pas croisé les bras, “Dima Shop” est née
Le secteur de la garderie d’enfants n’était pas la seule activité de Dima. En dehors de l’ambiance des enfants, elle faisait du commerce, petit à petit. En 2019, les parfums et “thiouraye” de Dima étaient connus par tous ses compatriotes. Après les dégâts causés par l’apparition du Covid-19, Dima décide de se concentrer intégralement sur son commerce. Au moment où tout le Canada était confiné, les rues étaient désertes, Dima décida de convoquer le digital et sa puissance, pour imposer son nouveau business : “Dima Shop”.
D’abord l’idée était la distribution de tout ce qui est “parfum, and-Thiouray”. Très rapidement, son ouverture, son côté comique, sa technique de fidéliser ses cibles, font exploser son business. Tout le monde parlait d’elle. Dima Shop prend de l’envole et dépasse l’idée de départ.
De la garderie d’enfants jusqu’à Dima Shop, Ramata Malick Ndiaye est devenue une modèle de réussite.
“J’ai toujours su qu’il y’avait du potentiel en moi. Je n’ai jamais accepté de baisse les bras. J’ai fait des réseaux sociaux, mon arme pour accéder au sommet. Mon mari m’a beaucoup aidé”, a-t-elle-confié à la rédaction de Xalima.
Ndeye Ngoné Seck la Signaar de Montréal.
« Le plus grand de tous les risques est de ne pas en prendre. » dixit Mellody Hobson.
Ndeye Ngoné est une femme sénégalaise qui a réussi à s’imposer dans un monde dominé par le genre masculin. Fondatrice de l’entité “Signaar”, loin du “Takussanu de Ndar”, Ndeye Ngoné est un leader dans l’âme.
La boutique Signaar.
Signaar très connue par les Sénégalais résidants à Montréal, est un multiservice composé de plusieurs sections, à savoir l’artisanat, la vente des produits naturels de beauté, la vente d’accessoires et vêtements…
Contacté par la rédaction de Xalima, un client de la boutique “Signaar”, témoigne : “ Ndeye Ngoné fait la fierté de plusieurs sénégalais ici à Montréal. Sa boutique est très fréquentée par les compatriotes.
Dans cette boutique, on peut trouver du tout pour la famille. C’est pas facile de faire marcher son business ici au Canada surtout quand on est femme. Et Ndeye Ngoné l’a réussi”
Plus d’informations: https://www.facebook.com/signaar?mibextid=ZbWKwL
Xalima 19 juin 2022,
PID