Au fur et à mesure que les consultations référendaires du 20 mars approchent, les deux camps qui s’affrontent par presse interposée fourbissent leurs armes pour se livrer un duel sans merci .Ce referendum dont l’enjeu est capital pour notre pays ,suscite déjà des passions ,voire de la haine juste pour un oui ou pour un non Nous nous serions bien passés de cet événement mais hélas, ceux de l’ancien régime ,par leur boulimie du pouvoir et les tripatouillages de la Constitution ,nus ont crée tout ce désordre ;si l’ancien président l’ avait laissée telle quelle ,le nouveau n’aurait pas eu besoin de promettre la réduction de son mandat.Devrons-nous continuer à subir les caprices institutionnelles de Wade, même après son éviction du pouvoir ?Mais le paradoxe ,au Sénégal, c’est que ceux qui font le plus de bruit sont ceux –là mêmes qui devraient se taire et se terrer et raser les murs. Maintenant, chacun y va de ses arguments Les politiciens avancent toute une litanie de raisons toutes aussi fallacieuses les unes que les autres. On aurait dit que ces activistes n’ont pas vraiment lu le projet de réforme: Les détails du nouveau texte de Mackyy .Pourtant, ils sont clairement explicités dans le journal L’Observateur du 1er mars 2016 et dans le Quotidien du 18 janvier 2016 .Dans l’Observateur précité, un docteur en droit public M. Mamadou Aliou DIALLO analyse sans ambiguïté les 15 points de la réforme ; en tout cas, cela est beaucoup plus convaincant que les élucubrations du camp des aigris et des pouvoiristes impénitents ; aucun doute ne devrait subsister après lecture ,pour un intellectuel honnête ; mais quand la raison est obscurcie par la jalousie ,c’est une autre paire de manche. Rejeter en bloc les 15 points de la réforme sans se soucier des nouveautés semble irresponsable. c’est être nihiliste à l’extrême. Les candidatures indépendantes, le statut de l’opposition, le Haut Conseil des Collectivités territoriales entre autres sont des avancées positives. L’ambition est sœur de la jalousie. La plupart des politiciens qui gravitent autour du NON aspirent à être présidents et vite, alors c’est du ôte-toi de là que je m’y mette. C’est vraiment trop facile ; Les uns sont mus par une sordide vengeance : ils n’ont toujours point digéré le paradis perdu en 2012 même après quatre ans; l’autre espère toujours prendre sa revanche après avoir raté la station à laquelle il se croyait destiné. , mais il ne doit s’en prendre qu’à lui-même .Les autres ne sont que des yobléma à l’instar de celui qui a sacrifié ce qui reste de son And Jef pour plaire au PDS, autre parti moribond ;il se voit déjà dans les habits de chef de l’opposition ! Les partisans du NON gagneraient à revoir leurs moyens de défense pour les rendre plus conformes à la réalité : faire croire délibérément à l’opinion que la réforme favoriserait l’homosexualité, c’est faire preuve d’une mauvaise foi révoltante. Nulle part dans le texte, il n’est question de cela, et ils le savent pertinemment ; mais ils laissent faire. C’est tout simplement malhonnête et cela trahit un manque d’arguments sérieux…Quant à la trouvaille Gor thia wax dia on devrait élargir son champ d’applications à presque tous les hommes politiques sénégalais. Par exemple, s’interdire de faire une chose en la qualifiant de double abomination politique ei morale et par la suite faire cette même chose, toute honte bue, n’est-ce pas là aussi le comble du déshonneur ? Cela s’appelle relaps en religion et plus vulgairement une palinodie. L abominations, c’est ce qui inspire le dégoût, l’horreur…Quant au fait de taxer quelqu’un d’incompétence, il faudrait d’abord avoir été soi-même mis à l’épreuve et être reconnu compétent, car la critique est aisée, mais l’art difficile.
Yatma DIEYE, professeur d’anglais , Rufisque
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