Une étape cruciale vers la souveraineté
monétaire a été franchie avec la fin du mécanisme du compte d’opérations et le passage prévu à l’Eco pour les huit pays de l’UEMOA.
Le processus de l’harmonisation des critères de convergence conduit à l’effectivité de l’intégration monétaire communautaire. La sortie de la France est la première étape, les discussions techniques vont se poursuivre au niveau du panel des experts de haut niveau de la CEDEAO.
A mon avis le problème du FCFA est celui de la garantie actuelle. Tous les mécanismes jusqu’ici mis en place visent à rémunérer le garant. Il est important d’analyser le coût d’opportunité du dispositif et le comparer à son optimum souhaitable. Il me semble qu’une garantie serait toujours nécessaire, avec un changement de paradigme.
La garantie informelle de la France liée à la parité fixe ÉCO / Euro pour cette première étape s’explique par l’impérieuse nécessité de maîtriser une éventuelle inflation surtout pour les échéances de remboursement du service de la dette, avec les encours importants en EURO des pays de l’UEMOA. Une bonne gestion de la seconde étape par la Banque Centrale Régionale de la CEDEAO permettrait de trouver une solution adéquate à cette équation dans un système de flexibilité de panier de plusieurs devises. Il est aussi crucial de renégocier le principe de la libre transferrabilité pour éviter la fuite des capitaux, au détriment de nos économies.
L’urgence est donc à la révision de la politique des changes. Le taux doit être fluctuant et calculé comme moyenne pondérée des monnaies de nos principaux fournisseurs. Ainsi nos producteurs pourront bénéficier des effets de dévaluations compétitives ou de forte protection selon l’évolution des changes de nos fournisseurs.
À présent, un autre défi sera de prouver notre capacité à gérer cette monnaie régionale pour convaincre le reste du continent à l’avènement d’une monnaie continentale, synonyme d’une intégration politique future.
À cet égard, le rôle de la future Banque Centrale Régionale de la CEDEAO doit s’ajuster aux problématiques de nos pays comme l’emploi des jeunes ou le financement de l’économie. C’est mon intime conviction.
Fin du CFA et avènement de l’ECO: que de défis à relever pour parachever le processus…. ( Par Babacar BA Président Alternatives Citoyennes)
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Babacar Ba, quel pretentieux et imbecile. apres les elections et votre trahision, tu es vomi a jamais. Mbour ne veut pas de toi comme Maire.
Beaucoup de Blablabla fumeux et bidon.Une seule chose à clarifier vite et clairement.Nous voulons savoir si nos économies actuelles durement acquises en CFA dans nos banques garderont leur valeurs ou pas.Si 1 Euro=655 fCFA=1200 Écos pourrait-on en déduire que 655 fCFA égaleront 1200 Écos? Nous ne voudrons pas d’érosion de nos acquis,la dure sueur de notre travail
les saa senegaal prenait votre destin en main ,non au taux fixe c un cabriolage . La cedeao travaille sur cette monaie unique a taux flottant Eco depuis plus de 15 ans et au dernier moment c tordu de watara & co controler par le gosse macron qui cherche a retarder la cedeao mais les temps ont changer la jeunesse africaine prend note
https://youtu.be/_kly7FVVKaM
https://youtu.be/omzQ1tTC3ZM