Flagrants délits : La masseuse surprise en pleins ébats avec son client théorise le massage «Finition» à la barre

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Le tribunal des flagrants délits a jugé, hier mercredi, une affaire de mœurs. La «Finition», type de massage consistant à une conjonction sexuelle, s’est invité à la barre, par le biais d’une masseuse, surprise en pleins ébats sexuels avec un indic de la police.

 On connaissait le «Body-Body», désormais il faudra composer avec la «Finition», c’est-à-dire le passage à l’acte sexuel. Devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, hier mercredi, un indic de la police et une masseuse, surpris en pleins ébats sexuels, ont tenu un cours public sur le sujet. Tout part d’une descente des policiers dans un salon de massage, sis à la route de l’aéroport, à Ouest-Foire (Dakar).

En civil, l’indicateur de la police et un limier se présentent comme des clients. Alors, les deux masseuses les accueillent et leur listent le menu. Les types de massage sont : relaxant, doux, tonifiant. En plus de la fameuse «Finition». L’indicateur de la police place haut la barre et réclame la «Finition». C’est Maïmouna Diarra, divorcée de 42 ans et mère de 3 enfants, qui le prend en charge pour la «Finition».

Amy Guèye, elle-aussi divorcée et mère de 2 enfants, s’occupe du policier pour un massage tonifiant. Pendant ce temps, Cheikh Bamba Guèye, gérant du salon, s’occupe des rendez-vous. Maïmouna Diarra, l’une des masseuses, finit par s’offrir à son client qui est en réalité un indicateur de la police. Soudain, le reste de la bande de policiers qui attendaient dehors font irruption dans la pièce pour mettre un terme aux ébats sexuels. C’est ainsi que le gérant Cheikh Bamba Guèye et les deux masseuses sont arrêtés et déférés par la suite au Parquet de Dakar. Les trois mis en causes, arrêtés depuis le vendredi 1er mars 2013, ont été placés sous mandat de dépôt le lundi 4 mars 2013.

A la barre, Maïmouna Diarra a ravi la vedette à ses co-prévenus. Elle était au centre des débats, puisqu’elle a été trouvée dans une situation indélicate. Elle et sa collègue sont poursuivies pour non-inscription au fichier sanitaire. Alors que le gérant du salon de massage a été attrait pour l’infraction d’exploitation d’un établissement de prostitution. Maïmouna Diarra a été accablée de questions, mais elle n’a jamais réitéré ses aveux circonstanciés faits à la police. A l’enquête de police, Maïmouna avait expliqué que son client lui avait fait des avances. «J’ai refusé au début, mais il a casqué 50 000 F Cfa pour me pousser à entretenir des rapports sexuels avec lui. Je ne pouvais pas refuser cette offre ; alors nous avons couché ensemble. C’est au beau milieu des ébats que la police est intervenue», aurait-elle avoué devant les enquêteurs. Mais devant le tribunal, elle a servi une autre version. Elle a nié les ébats sexuels. Mais elle reconnaît bien que le massage «Finition» existe bien dans leur salon. Amy Guèye qui s’est limitée au massage «Tonifiant» est restée sur ses dénégations. Elles reconnaissent toutes les deux l’existence de la «Finition», mais nient l’avoir fait. Le gérant de détailler les tarifs, avançant que la «Finition» ou conjonction sexuelle se fait à 15 000 F Cfa. Les masseuses n’ont pas manqué de mentionner qu’elles ne sont pas titulaires de diplôme pour s’adonner à ce travail.

Dans son réquisitoire, le procureur de la République, Saliou Dicko, a démontré la constance des faits. D’autant plus que, dit-il, la «Finition» ne consiste qu’à une relation sexuelle. Ainsi, il a requis 2 mois contre les dames et 2 ans ferme contre le gérant du salon de massage. Les conseils ont rappelé que la prostitution n’est pas interdite par les lois sénégalaises, encore moins le fait de masser. Pour le délit de non inscription au fichier sanitaire, ils ont rappelé qu’il concerne les prostituées, alors que leurs deux clients n’exercent pas ce métier. L’un des conseils a expliqué que le massage peut concerner le sexe qui n’est qu’un muscle comme tous les autres. Et pour terminer, il dira : «Tout travail bien fait demande une Finition.»

Le tribunal a mis l’affaire en délibéré ; le verdict sera rendu le 13 mars 2013.

1 COMMENTAIRE

  1. La « finition », c’est le fameux « happy ending » qui fait le buzz sur youtube. Sur la qualification du délit faite par le Procureur, je ne suis pas d’accord. Soyez indulgents, messieurs et allez traquer les gars de Wade qui ont appauvri ce peuple. C’est mieux ! Paroles de Jambar qui n’encourage pourtant pas la dépravation des moeurs !

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